Le président de Deutsche Telekom, Ron Sommer, a de la prestance. Toujours tiré à quatre épingles, il ne se contente pas de fréquenter les grandes capitales européennes, il fait aussi ses courses aux États-Unis. Il vient d’y racheter l’opérateur mobile Voice Stream pour 50 milliards de dollars. Dans le même temps, il a décidé de bouder l’UMTS hexagonal. Un sacré revirement pour celui qui, en mai dernier, déclarait au Figaro : “Nous serons candidats et nous n’aurons pas besoin de partenaire local. Et d’ajouter : Nous voulons devenir aussi puissants en France que nous le sommes en Allemagne.” Six mois plus tard, il considère que n’ayant pas de base installée dans le cellulaire tricolore, le jeu n’en vaut plus la chandelle.
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