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Téléchargement des titres Universal à l’unité : les Français attendront !

Le label change son mode de distribution. Désormais, des sites distributeurs pourront vendre à l’unité 43 000 titres. Une offre ?” pour le moment ?” réservée aux Américains.

Une semaine à peine après la signature de EMI avec des distributeurs de musique en ligne, c’est au tour de Universal Music d’ouvrir en grand son catalogue. Le label a mis 43 000 titres à la disposition des internautes par l’intermédiaire de 29 sites distributeurs.En complète rupture avec le système auparavant en place, Universal ne réserve désormais plus ses titres à Pressplay, la plate-forme qu’il avait lancée avec Sony. De plus, l’offre devient plus souple. L’internaute n’est plus assujetti à un abonnement et peut télécharger le nombre de titres qu’il souhaite. Le morceau est facturé 0,99 dollar et un album 9,99 dollars.

Plus de 200 000 titres téléchargés sur l’année

Malheureusement, la formule est réservée dans un premier temps aux Etats-Unis. Mais “il faut qu’on y aille “, commente-t-on chez Universal Music France. “La vente au titre est une très bonne chose.” Dans l’Hexagone, le label a mis en place depuis novembre 2001 un autre service, baptisé e-compil.Et pour ses 1 an, le service vient de franchir le cap des 200 000 titres téléchargés. “ C’est un très bon bilan comparé au foisonnement des échanges pirates “, estime Sophie Bramly, directrice des activités Internet chez Universal Music France.Le service compte pourtant un peu moins de 10 000 abonnés. Mais ” notre taux de pénétration est identique à celui de eMusic, l’un des principaux distributeurs de musique en ligne aux Etats-Unis “, affirme-t-elle. De plus, ” nous enregistrons une constante progression de nos abonnés “.Des résultats encourageants aussi sur le plan financier. “A ce rythme, nous devrions obtenir le remboursement de nos investissements dans le courant de lannée 2003 “, confie la directrice des activités Internet.

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Geoffrey Bansard