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Technologie : les imprimantes couleur gagnent en vitesse grâce au ” passage unique “

Ce procédé, exploité par Lexmark, Oki, NRG, ou Xerox, est jusqu’à quatre fois plus rapide qu’une impression laser couleur classique.

Depuis environ un an, la rapidité des imprimantes couleur s’est accrue. Et pour cause : les constructeurs ont adopté une technologie utilisée sur les copieurs dès 1996, le “passage unique”. C’est aujourd’hui le procédé le plus répandu chez les fournisseurs. Son principe : quatre tambours photosensibles couplés à quatre cartouches ?” noir, jaune, magenta et cyan ?” déposent leur encre sur une courroie d’accumulation, qui la transmet à la feuille. Pour fixer les couleurs, celle-ci est ensuite envoyée dans le four. Chaque tambour est balayé sur sa largeur soit par un laser orienté par des miroirs en rotation, soit par des milliers de microdiodes (impression LED). Lexmark, Oki, NRG ou Xerox utilisent tous le passage unique.Plus ancienne, la technologie d’impression laser couleur, dite à quatre passages, est aussi moins rapide. Elle suppose, en effet, que la courroie d’accumulation soit mise en contact à quatre reprises avec un seul et même tambour, associé successivement aux différents réservoirs d’encre. Une telle opération est, par conséquent, quatre fois plus lente que le passage unique. HP utilise encore ce procédé.Reste une dernière technologie d’impression couleur à passage unique, exclusivement supportée par Xerox (suite au rachat de Tektronix) : l’encre solide. Le consommable prend ici la forme d’une combinaison de résine et de plastique coloré. Chacun des quatre bâtonnets d’encre est chauffé dans un réservoir séparé. Liquéfiée, l’encre est ensuite acheminée vers la tête d’impression, composée de quatre rangées de 112 buses. Xerox mise sur la mobilité horizontale de cette tête, quasiment aussi large que la feuille de papier, pour obtenir des résolutions allant jusqu’à 1 200 ppp. Les quatre couleurs sont appliquées en même temps sur un seul tambour, sur lequel le papier est ensuite plaqué. L’encre solide ne connaît donc pas les problèmes d’encombrement que rencontre l’impression laser à passage unique, mais elle reste un peu moins rapide que cette dernière.

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Vincent Berdot