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Taxe Google : Fleur Pellerin veut apaiser le dialogue avec la presse

Après les menaces, place au dialogue. Fleur Pellerin incite les éditeurs et Google à trouver un terrain d’entente plutôt que de s’engager « dans des combats judiciaires ».

La ministre française déléguée à l’Economie numérique, Fleur Pellerin, a indiqué vendredi 19 octobre 2012 à l’AFP qu’elle souhaitait que s’engage « une discussion apaisée » entre Google et les éditeurs de presse français après que le géant américain eut menacé de ne plus référencer les médias français.

« Ce qui m’intéresse (…), c’est d’avoir une discussion constructive entre les éditeurs de presse et Google », a souligné la ministre à Berlin où elle effectuait un déplacement de deux jours.

« Je suis tout à fait favorable à ce qu’une discussion s’engage (…) une discussion apaisée pour voir de quelle manière les éditeurs et Google pourraient se mettre d’accord sur un arrangement y compris financier pour le référencement des articles », a ajouté Fleur Pellerin.

« Un accord de gré à gré »

Des représentants de Google France avaient rendez-vous ce vendredi après-midi au ministère de l’Economie numérique avec des membres du cabinet – notamment le directeur – de Mme Pellerin.

Au menu de la rencontre : le projet de taxation des moteurs de recherche pour rétribuer les éditeurs de presse et la mise en conformité des règles de confidentialité exigée par les autorités européennes.

Google a menacé jeudi de ne plus référencer les médias français (c’est-à-dire de ne plus afficher les liens renvoyant vers leurs sites) si une telle taxe devait voir le jour. Cette rétribution relèverait des droits voisins du droit d’auteur, au titre de l’utilisation indirecte de contenus.

« S’il peut y avoir un accord de gré à gré entre les organisations représentatives des organismes de presse et la société Google, ce serait évidemment bien mieux que d’aller alimenter des polémiques ou d’entrer dans des combats judiciaires », a jugé Mme Pellerin.

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AFP