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T-SYSTEMS “Notre stratégie au sein de T-Systems nous place au c?”ur de la convergence.”

” Est-ce bien le rôle d’un opérateur que de posséder sa propre branche intégration de services ?T-Systems est une société de services aux entreprises, au sein…

” Est-ce bien le rôle d’un opérateur que de posséder sa propre branche intégration de services ?T-Systems est une société de services aux entreprises, au sein de laquelle nous développons des services relatifs aux technologies de l’information. Les métiers de services informatiques et de télécommunications sont concernés. Nous sommes ainsi au c?”ur de la convergence de ces deux mondes. C’est là notre stratégie ?” et celle de bien des opérateurs, qui, pour parfaire leur métier, sont obligés d’investir lourdement dans leur informatique.N’y a-t-il pas une certaine méfiance de la part de vos clients opérateurs à se tourner vers vous, qui êtes également un concurrent dans les télécoms ?Le propre des opérateurs est d’être interconnectés et de travailler en partenariat ou en système de client-fournisseur, tout en restant concurrents les uns des autres. En Allemagne, par exemple, T-Systems fournit un système de facturation à Viag, qui est pourtant un concurrent.Et les entreprises n’hésiteraient-elles pas à confier l’ensemble de leur système d’information et de communication à un seul fournisseur ?Prenons une grande banque qui fait appel à une bonne centaine de fournisseurs et d’opérateurs. Sur un projet donné, nous nous posons en interlocuteur unique, sans, bien sûr, remettre en cause les acquis. Une entreprise plus petite est également amenée à travailler, pour certains projets, avec plusieurs fournisseurs, et l’enjeu, pour nous, est de lui proposer de gagner du temps en ne gérant qu’un seul fournisseur. Et ce, sans rentrer dans un schéma monofournisseur sur l’ensemble de son système.On a aujourd’hui affaire à deux écoles : Deutsche Telekom et Colt, qui s’impliquent dans l’intégration de services ; et BT ou France Télécom, qui ont tenté l’aventure, mais qui semblent aujourd’hui préférer les partenariats…Je suis convaincu de notre modèle, même s’il n’est pas le seul à exister. D’autres, de type “tout partenaire” ou “tout intégré”, étaient déjà présents, de même que les questions “Faut-il une convergence contenant-contenu ?”, “Fixe-mobile ?” ou “Informatique-télécoms ?”. Après avoir répondu à ces questions, on peut mettre en ?”uvre sa stratégie. Pour les exemples que vous citez, nous pensons que BT et FT s’étaient lancés trop tôt. La demande du marché pour la convergence arrive maintenant.Selon les analystes, une variation de 1 % du PIB a un impact de 4 % sur la demande de services informatiques, est-ce inquiétant ?Nous sommes une société en croissance, et notre ambition est d’aller plus vite que le marché. Dans un environnement difficile, les clients veulent que nous nous engagions davantage, et nous sommes en mesure de répondre à cette demande en nous rendant plus compétitifs.Ne pensez-vous pas que votre entreprise se transforme en imposante SSII ?Deutsche Telekom est et reste un opérateur de télécoms. De même, T-Systems Siris vient d’annoncer sa volonté de poursuivre ses investissements, notamment dans le dégroupage. Notre capacité d’aller davantage vers nos clients, avec un pôle informatique proposant des solutions couvrant une large part de leurs besoins, ne modifie pas cette stratégie. Nous affichons désormais une valeur ajoutée supplémentaire pour nos clients. C’est une bonne chose pour tout le monde. “

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La rédaction