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Sword acquiert à tout va et prépare son entrée en Bourse

Après Profiler, c’est au tour de DDS, la filiale britannique de PSI net, d’entrer dans le bal des acquisitions de la société informatique française. Spécialisée dans…

Après Profiler, c’est au tour de DDS, la filiale britannique de PSI net, d’entrer dans le bal des acquisitions de la société informatique française. Spécialisée dans l’adaptation des systèmes d’informations des entreprises au nouveau contexte économique, Sword, ancienne filiale de Decan Groupe, se dote, pour un montant confidentiel, d’une entreprise située sur le change management. Derrière ces termes anglais se cache une activité qui ressemble peu ou prou à celle de Sword : elle consiste à proposer du conseil en amont, et de l’ingénierie en aval pour aider les entreprises à digérer l’intrusion des progiciels de gestion intégrés dans leur quotidien.Jacques Mottard, fondateur de Sword, précise : “Cette acquisition a une très forte valeur ajoutée pour nous, puisque chaque consultant de DDS inscrit à son actif un chiffre d’affaires de 200 000 euros [1,31 million de francs, ndlr]. Soit un chiffre d’affaires global de 5,34 millions d’euros. Concrètement, nous allons accélérer notre développement commercial à l’étranger. Nous avons déjà signé un accord au Japon avec Cable & Wireless.” Le nouveau groupe prévoit un chiffre d’affaires pro forma de 24,4 millions d’euros pour l’exer-cice fiscal 2001. Sword, qui réalise 50 % de son activité hors de nos frontières, avec des implantations en Grande-Bretagne, aux États-Unis ou encore en Afrique du Sud, prévoit de conquérir d’autres pays par de nouvelles acquisitions. Une prochaine entrée sur l’Euronext devrait permettre à la société de lever 15 millions d’euros. De quoi alimenter ses appétits internationaux.

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HP