Passer au contenu

Swatch va lancer une montre connectée qui n’aura pas besoin d’être rechargée

L’horloger suisse prévoit de lancer sa propre montre connectée dans les trois mois qui viennent. Précisément au moment où Apple s’apprête à commercialiser sa smartwatch.

En 2013, le président de Swatch Nick Hayek s’interrogeait encore dans la presse sur l’utilité des montres connectées. Il semblerait qu’il leur ait trouvé une raison d’être puisqu’il a confié à Bloomberg que son groupe allait sortir une smartwatch dans les trois mois qui viennent.

Le point fort de la future montre connectée de Swatch : son autonomie

Connecté à Internet, le dispositif n’aurait pas « besoin d’être rechargé » pour se connecter à Internet, aurait confié Nick Hayek. On suppose donc que la montre marchera grâce à une pile de longue durée. Il existe déjà des montres similaires, comme la Withings Activité. Elle devrait également être compatible avec les OS Android et Windows… mais pas iOS. Cette montre devrait aussi permettre de réaliser des paiements mobiles.

Piles minuscules, écrans tactiles, capteurs, Swatch a déjà expérimenté de nombreuses innovations technologiques que le groupe pourrait mettre à profit au sein d’une montre connectée. Le Suisse aurait déposé récemment de nouveaux brevets avec des batteries deux fois plus performantes grâce à de nouveaux matériaux. Cela semble justement être le point faible de l’Apple Watch dont l’autonomie nécessitera une recharge quotidienne via un connecteur magnétique.

Swatch serait également en pourparles avec deux acteurs de la grande distribution en Suisse : Coop et Migros.

Les analystes prévoient que le marché des montres connectées pourrait représenter 10 milliards de dollars en 2018. On comprend mieux pourquoi Nick Hayek a fini par réviser son jugement… Mais d’autres horlogers suisses comme Tag Heuer sont déjà sur les rangs.

Source :

Bloomberg

A lire aussi :

Que vaut l’Apple Watch face à ses concurrentes ? 10/09/2014

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.


Amélie Charnay