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SuSE Linux 7.0, simple à installer et configurer

De nombreux outils simplifient l’installation et la configuration. qLes applications fournies sont très abondantes, mais de qualité inégale.

Installer la distribution SuSE Linux 7.0 est extrêmement simple. Les périphériques courants sont immédiatement reconnus. Toutefois, contrairement à d’autres distributions concurrentes – la Red Hat 7.0, par exemple -, la SuSe 7.0 éprouve encore des difficultés avec les lecteurs de CD SCSI, et elle n’est pas encore capable de reconnaîre le type d’écran. De plus, contrairement à ce qui est indiqué dans le manuel, elle ne prend pas en charge les périphériques USB, tels le clavier ou la souris. L’éditeur allemand fait donc un peu moins bien que ses concurrents dans la reconnaissance du matériel, mais il prend une certaine avance au niveau de la configuration de l’ordinateur. SuSE fournit en effet un très grand nombre d’outils graphiques de configuration, plus simples d’emploi et plus intuitifs que ce qu’on a l’habitude de trouver dans les distributions de Linux.

Une kyrielle d’applications

e YaST2 à SaX2, la panoplie est très complète, puisque l’on trouve même un utilitaire PPPoE pour configurer des modems ADSL. La seule difficulté est de savoir que ces outils existent. Malgré cela, l’invite du shell reste indispensable pour affiner la configuration. Notamment lorsque la machine est intégrée dans un réseau.SuSE Linux 7.0 est présentée sur six CD. Ce qui représente un total de mille cinq cents applications. C’est un peu un fourre-tout, où le pire côtoie le meilleur. Auprès d’applications indispensables comme StarOffice 5.2 ou le logiciel de retouche d’images Gimp, on trouvera une multitude de logiciels de piètre qualité. Certains plantent le système, ou même ne fonctionnent pas du tout. Inutile, donc, de tout installer au départ : il sera toujours possible de le faire par la suite. On appréciera surtout les nombreux environnements graphiques disponibles. Par exemple, KDE 1.1.2, fvwm, WindowMaker, Enlightenment, icewm, Gnome 1.2, et particulièrement KDE 2.0, fourni en version bêta, mais dont la version finale est téléchargeable sur le site de l’éditeur.

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Alain Coupel