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Survivor

Les analystes ne s’encombrent plus de précautions oratoires. Les États-Unis entrent en récession avec, à la clé, des suppressions d’emplois record sur le mois d’octobre. Les…

Les analystes ne s’encombrent plus de précautions oratoires. Les États-Unis entrent en récession avec, à la clé, des suppressions d’emplois record sur le mois d’octobre. Les chiffres sont effrayants : 415 000 emplois nets ont été détruits le mois dernier. Du jamais vu depuis le pic enregistré en mai 1980 ! La coupe semble pleine et ce qui pouvait encore rassurer les marchés financiers devient aujourd’hui problématique pour les chefs d’entreprises. Ils se demandent désormais comment motiver leurs troupes, celles qui ont échappé au chômage et que l’on qualifie désormais de “survivants”. Le vocabulaire en dit long sur l’air du temps et l’appréhension du futur. Impossible, en effet, de promettre des perspectives d’avenir à ces “survivors” alors que les coûts sont ajustés de mois en mois en fonction de l’évolution du chiffre d’affaires. En période de croissance, la fidélité et la performance s’achetaient avec des stocks-options. Le geste était facile et peu coûteux pour l’entreprise. Mais quel gage donner aux sursitaires ? C’est le défi qui se présente aux chefs dentreprises qui redécouvrent, à la faveur de la crise actuelle, les vertus des ressources humaines.*rédacteur en chef adjoint

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Thierry Del Jésus*