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Surveillance de la NSA, les Etats-Unis admettent des problèmes en Europe

Après les révélations du début d’été et celles qui ont suivi, l’Europe a sommé les Etats-Unis de s’expliquer et de donner des garanties sur la surveillance menée par la NSA en Europe. Viviane Reding se félicite des dernières avancées en ce domaine.

La vice-présidente de la commission européenne Viviane Reding s’est félicitée d’une « rencontre positive et constructive », hier, lundi 18 novembre 2013, avec le ministre américain de la Justice, sur l’interception de communications en Europe par les services d’espionnage américains.
« Nous nous sommes engagés à avancer rapidement dans les négociations sur un accord de protection des données qui soit significatif et cohérent », a-t-elle déclaré à la presse, à l’issue de cette rencontre à Washington.

Les Etats-Unis admettent des problèmes

La commissaire européenne en charge des affaires judiciaires a parlé d’un « signal très fort pour restaurer la confiance » entre les deux continents, qui s’était « évanouie » au cours des derniers mois avec les révélations sur l’interception de communications de citoyens européens par l’Agence de sécurité nationale américaine (NSA).

Viviane Reding a précisé que c’était « la première fois » que le ministre américain de la Justice, Eric Holder, avait admis qu’il y avait des « problèmes » en Europe sur cette affaire qui empoisonne les relations entre Washington et plusieurs de ses alliés européens.    Elle a précisé que le haut responsable américain avait « promis une solution satisfaisante (…) très rapidement » s’agissant de protection des données personnelles des citoyens américains et européens. Mais cette « bonne volonté doit être suivie d’actions concrètes », et « rapidement », a-t-elle mis en garde.

Un délai restreint

Les négociations sur la protection des données doivent aboutir au printemps 2014, a-t-elle estimé. « C’est la première fois en trois ans que je vois du mouvement », s’est-elle encore félicitée, au sortir de cette réunion.
Participaient également à cette rencontre Cecilia Malmström, commissaire européenne en charge des affaires intérieures, Rand Beers, ministre par intérim de la Sécurité intérieure, les ministres lituaniens Juozas Bernatonis et Elvinas Jankevicius, dont le pays préside le Conseil de l’UE, et le ministre grec de la Justice Charalampos Athanasiou, représentant la future présidence grecque de l’Europe.

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01net, avec AFP