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Sursis sans sursaut ni surprise

Huit heures, pose déjeuner comprise, c’est la durée du conseil d’administration de VU, le 29 avril à New York. Pourquoi tant de temps ? Pour publier…

Huit heures, pose déjeuner comprise, c’est la durée du conseil d’administration de VU, le 29 avril à New York. Pourquoi tant de temps ? Pour publier dans un communiqué laconique que “la stratégie du groupe repose sur la poursuite active du programme de désendettement et la croissance interne des métiers du groupe”. Les actionnaires minoritaires et d’autres grands argentiers, soucieux de la crédibilité de la Bourse de Paris apprécieront. Tout ce que l’on retient de ce marathon, c’est que la direction de VU ne parlera plus avant d’agir. Mais, va-t-elle agir avant d’annoncer un plan drastique de désendettement ? Les marchés ont peu apprécié. Sans pour autant plomber l’action. Mais peuvent-ils continuer à sanctionner un titre à la baisse à moins de se couper le bras ? À l’évidence, non ! Si Jean-Marie Messier a réussi à garder les manettes c’est en renvoyant les actionnaires minoritaires et, à travers eux, les fonds de pensions anglo-saxons dans leurs buts, selon le vieil adage boursier : “Qui n’a pas vendu n’a pas perdu.” D’une fine lame de la finance, on est en droit den attendre un peu plus.* rédacteur en chef adjoint

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Jean-Pierre Savalle*