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Sup de Co Montpellier se dote d’un réseau local sans fil Wi-Fi

Pour permettre à ses étudiants d’accéder à internet depuis chaque point du campus, l’Ecole supérieure de commerce de Montpellier s’est dotée d’un réseau sans fil à la norme 802.11b.

“Si l’on veut exploiter toutes les possibilités des NTIC, il faut se libérer des boulets que sont les câbles”, estime Didier Jourdan, directeur du groupe Ecole supérieure de commerce de Montpellier. C’est pour permettre à son millier d’étudiants d’accéder à internet, à l’intranet, à la formation en ligne, etc. ?” et ce depuis tout point de l’école ?” que la Sup de Co décidait, en juillet 2001, de se doter d’un réseau local sans fil (*). Le projet s’est d’autant plus imposé que l’achat d’un portable est obligatoire pour chaque élève. C’est Econocom-Infopoint qui remporte alors un appel d’offres restreint, où figure aussi IBM.

Un site propice à une bonne propagation des ondes

L’installateur de réseaux propose ?” comme ses concurrents ?” un réseau 802.11b (norme IEEE), également appelé Wi-Fi. Econocom pense avoir fait la différence sur le nombre d’antennes à installer. Il prévoyait d’en déployer trente-sept là où ses concurrents en proposaient plus de cinquante.La société a aussi soumis un système qui consiste à alimenter en électricité les antennes sans déployer de nouveaux câbles électriques. “Ces boîtiers Ethernet, proposés par le fabricant Avaya, et placés entre les antennes et le commutateur, permettent une alimentation via le câblage 10Base-T et les prises RJ45. De ce fait, le câblage courant fort, très coûteux, a pu être évité”, explique Jean-François Bérenguer, consultant pour l’agence Méditerranée d’Econocom-Infopoint. Quatre boîtiers ont été installés, dont deux pour le bâtiment principal. L’installateur a configuré trois cents cartes environ pour les étudiants. Au final, trente-quatre antennes radio ont été déployées, au lieu des trente-sept prévues initialement. La “structure de masse” des bâtiments permet, en effet, une bonne propagation des ondes radio sur le site de l’ESC. “La couverture ne s’est pas révélée trop difficile. Ce qui peut poser un problème dans ce type de projets, c’est, par exemple, des murs en béton armé. Le métal contenu dans les murs, voire la plomberie, peut faire écran aux ondes radio.” Le projet global a coûté 61 000 euros environ à la CCI de Montpellier, dont dépend la Sup de Co. Pour l’instant, le réseau sans fil donne toute satisfaction. Et il couvrira, à l’avenir, les nouveaux bâtiments.(*) L’école n’a pas eu à obtenir d’autorisation de l’ART, puisqu’il s’agissait dun site privé.

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Guillaume Deleurence