Qu’on se le tienne pour dit, Solaris renaît sur les plates-formes x86. Une nouvelle communiquée à l’occasion du lancement de la gamme serveurs généralistes Sun LX 50 : “Nous proposons des machines mono ou biprocesseurs à base Pentium III, avec Sun Linux en standard, accompagnées de nombreux logiciels. L’environnement Solaris 9 sera également pris en charge dès octobre, mais uniquement sur nos serveurs à base x86”, affirme Peder Ulander, directeur marketing de la division serveurs x86 chez Sun. Quant à la version 8, Sun assure déjà une assistance technique pour les stations à base IA-32. Ainsi, malgré certains échos faisant état de revirements, Sun confirme bien la pérennité de Solaris sur base x86. “Ce plan de route concerne aussi Solaris 10, attendu dans deux ans”, surenchérit Dario Wiser, directeur du marketing chez Sun France.
Une stratégie pour investiren masse les entreprises
Objectif visé ? De 10 à 20 % du marché des serveurs biprocesseurs, soutient le fabricant. Et d’ajouter que cette stratégie concerne le bas de gamme, susceptible de faciliter l’entrée en masse des logiciels et des services de Sun au sein des entreprises. À propos des évolutions, “les plates-formes quatre ou huit voies nous intéressent peu, car elles pèsent à peine 6 % des ventes d’un Dell”, détaille Peder Ulander. Devenu agnostique, Sun envisage même de proposer des machines animées par des processeurs AMD – “lorsque nos clients les réclameront”, précise-t-il. Une ouverture qui ne va évidemment pas jusqu’à prévoir l’installation de Windows sur ces stations. “Pas question ! Nous sommes très engagés aux côtés de Solaris et de Linux”, s’exclame Peder Ulander. Même son de cloche pour ce qui touche la famille Itanium, que Sun considère comme un échec commercial. “Nos systèmes Risc UltraSPARC III restent une bien meilleure alternative 64 bits quItanium, dont seules quelque 2 000 unités ont été livrées”, relève-t-il.
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