Bonne nouvelle. Les directeurs informatiques français sont moins stressés que leurs homologues européens. C’est ce que nous raconte une étude menée auprès de 600 DI par la SSII Synstar, qui nous en apprend bien d’autres.Ainsi, 46 % des DI français (contre 35 % pour l’Europe) considèrent la tendance à l’externalisation comme la principale menace pour leur poste. Une réaction un tant soit peu passéiste, est-on tenté de penser, quand on sait que cette tendance-là est irréversible et, le plus souvent bénéfique à l’entreprise.Mais il faut rapprocher cette donnée d’une autre : 43 % des DI français (33 % en Europe) estiment que leur direction générale considère le service informatique comme périphérique à l’activité de l’entreprise. 29 % des DI seulement (36 % en Europe) siègent d’ailleurs au comité de direction.Dans ces conditions, comment ne pas avoir le sentiment, qu’en externalisant, les directions tentent de se débarrasser de ceux qu’elles ne considèrent que comme des techniciens ?Encore une fois, l’informatique serait donc vue uniquement comme une source de dépenses, et pas du tout comme un moyen de gagner en productivité. D’ailleurs, dans l’esprit des DI français, la difficulté à prouver les bénéfices de leur stratégie constitue la deuxième menace pour leur poste. Ce n’est pas un hasard.Mais, lorsque le stress les empêche de dormir, 39 % des DI pensent au moyen de mieux gérer leur (sur)charge de travail et 22 % au mécontentement des utilisateurs. Et ils ne sont que 10 % à maudire leur direction qui ne comprend pas l’importance de l’informatique.C’est clair, on ne peut pas avoir la tête dans le guidon et servir le business. Surtout lorsqu’on ne vous le demande pas…
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