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SPSS améliore sa distillation des données en temps réel

La société de Chicago complète sa gamme de logiciels décisionnels métier en absorbant le Néerlandais Datadistilleries.

‘ Intégrer l’analyse prédictive dans les processus métier ‘, telle est la ligne de conduite que s’est fixée l’éditeur de
datamining. Et que SPSS vient de conforter en prenant le contrôle du Néerlandais Datadistilleries pour moins de 11 millions de dollars. Celui-ci ?”uvre précisément dans les
applications analytiques temps réel embarquées dans des solutions métier, dédiées, par exemple, aux centres d’appel ou aux campagnes marketing.

Un canal de vente à redéfinir

Comme pour toute la gamme Predictive Analytic de SPSS (Predictive Marketing ou Predictive Web Analytics), les produits de Datadistilleries seront connectés à
Clementine, l’outil de datamining de l’Américain. ‘ Il sera ainsi possible de créer un modèle sous Clementine et de déployer les résultats dans nos produits
, affirme Marcel Holsheimer, fondateur de l’éditeur hollandais.‘ De nombreuses fonctions, comme le calcul de l’impact financier d’une campagne, visent à améliorer le travail du directeur marketing ‘, estime Marcel Holsheimer. Malgré ces spécificités de
Datadistilleries, les deux mariés devront fusionner leurs outils respectifs, qui ciblent le même objectif : l’optimisation des campagnes marketing.Du point de vue comptable, l’acquisition de SPSS ne devrait pas gonfler outre mesure ses résultats. Sur les douze derniers mois, Datadistilleries a, en effet, réalisé un chiffre d’affaires de 4,5 millions de dollars. Et ce
à 90 % sur le territoire hollandais ?” ailleurs, les affaires se traitent via des revendeurs, tel Nextapplication en France. ‘ Nous n’avons pas encore fait notre choix quant à l’avenir des revendeurs de Datadistilleries
, avoue-t-on chez SPSS.Par contre, quelque vingt-six clients, dont une bonne partie dans la finance, devraient tomber dans son giron. SPSS n’est pas le seul à s’engouffrer dans les applications analytiques. Son grand rival, SAS, s’est
ainsi emparé d’Oprisk Analytics (gestion du risque pour la finance) en juin dernier et de Marketmax (applications pour le marché de la vente au détail) en octobre.

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Renaud Edouard