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SpagoBI libère le décisionnel

L’éditeur Italie EII a intégré une vingtaine d’outils open source. SpagoBI va aussi se doter d’un moteur de workflow et dun ESB.

Une plate-forme fédérant plus de vingt logiciels open source existants. Voilà la nouveauté que propose SpagoBI sur le marché du décisionnel. ‘ Notre travail a consisté à les intégrer en nous
appuyant sur le middleware J2EE Spago d’ObjectWeb, un serveur de séparation vues/données de type MVC, qui comporte des composants de messagerie et de dialogue XML ‘,
souligne Gabriele Ruffatti, directeur architecture
de la SSII italienne EII, chargé des premières contributions.Le large périmètre fonctionnel couvre les analyses Olap
(Mondrian), le datamining (Weka), les requêtes, la restitution (Open Reports) et la recherche d’informations (Lucene). SpagoBI comporte également le
logiciel d’extraction Enhydra Octopus, ainsi que la base documentaire Apache Jackrabbit. La plate-forme s’utilise à l’aide d’un portail tel qu’eXo Platform, capable de prendre en charge les spécifications de
portlets.

Du tout-open source

Des évolutions sont déjà prévues. ‘ À partir de la fin de l’année, nous allons doter SpagoBI du moteur de workflow Enhydra Shark. Afin de faciliter l’intégration avec des plates-formes tierces, nous
ajouterons aussi l’ESB
Celtix ‘,
précise Gabriele Ruffatti. La plate-forme décisionnelle exploite la plupart des serveurs d’applications J2EE 1.4 déjà disponibles en
version open source. En l’occurrence, Jonas, JBoss et Apache Tomcat.‘ Nous n’avons pas testé son fonctionnement avec WebSphere d’IBM, mais nous pensons que cela est viable ‘, rassure Gabriele Ruffatti. SpagoBI est un projet entièrement
disponible sous licence LGPL, qui offre plus de souplesse que la licence
GPL en matière de mixité avec du code propriétaire.De plus, l’environnement est, à ce jour, le seul concurrent crédible de la plate-forme libre Pentaho, proposée par l’éditeur américain du même nom. Pentaho commercialise toutefois 20 % de sa solution sous la forme de
logiciels propriétaires, ce qui s’avère contraignant, car il faut rémunérer la marque, dès lors que l’on souhaite disposer de fonctions avancées pour l’entreprise, telles que la gestion de groupe de travail.

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Francisco Villacampa