Passer au contenu

SP2 : les nouveautés passées en revue

La mise à jour de Microsoft ne passera pas inaperçue pour les utilisateurs. Outre un nouveau pare-feu, un Centre de sécurité et un gestionnaire de modules font leur apparition. Visite guidée.

Après l’installation du SP2, le premier démarrage de votre micro vous semblera plus long qu’à l’habitude ?” c’est normal, et les démarrages suivants seront plus rapides. Le premier écran vous incite
à activer les mises à jour automatiques ?” il n’y a aucune raison de refuser, même pour les modems 56 Kbit/s. Cette fonction a en effet été revue pour ne télécharger que ce qui est réellement nécessaire à votre micro, et elle
est même dorénavant capable de reprendre un téléchargement interrompu (en cas de déconnexion).Mais la plus grosse nouveauté du SP2 reste le Centre de sécurité, qui s’affiche dès le premier accès au bureau de Windows. Dans cette fenêtre sont regroupés les réglages propres au pare-feu intégré à Windows et aux mises à jour
automatiques. Si vous avez installé un logiciel antivirus connu de Microsoft, il est également recensé ici (rappelons à ce sujet que le SP2 ne renferme pas d’anti-virus par lui-même).

Un pare-feu tout nouveau

Dorénavant activé par défaut, le pare-feu de Windows sert toujours à empêcher les intrusions en provenance d’Internet. Mais il n’empêche pas les logiciels installés d’accéder à Internet. En clair : il est inefficace
contre les chevaux de Troie. Pour s’en prémunir, mieux vaut donc faire confiance à un pare-feu plus évolué comme Zone Alarm ou Kerio.Malgré cela, certains (rares) logiciels risquent de ne plus fonctionner comme avant. Lorsqu’un logiciel tente d’accéder à Internet, le pare-feu Windows affiche une alerte sur le bureau.Vous pouvez alors choisir d’autoriser la connexion ou de la refuser, ponctuellement ou définitivement. Pour éviter ces alertes intempestives, vous pouvez également régler le pare-feu de Windows et sélectionner le ou les logiciels
que vous souhaitez toujours autoriser à accéder à Internet.Bien sûr, si vous avez déjà un logiciel pare-feu installé, celui de Windows ne vous sera d’aucune utilité : autant, donc, le désactiver. L’opération s’effectue simplement depuis le Centre de sécurité.

Un antivirus toujours à jour

Le Centre de sécurité est également capable de s’assurer que votre logiciel antivirus est à jour. Windows connaît une vingtaine de logiciels, dont Norton AntiVirus, McAfee AntiVirus, Kaspersky, PC-cillin, Panda, F-Secure ou
encore Norman (la liste complète, en anglais, peut être consultée à cette
adresse). Si vous utilisez un antivirus non reconnu, mieux vaut l’indiquer à Windows afin d’éviter des alertes aussi récurrentes qu’intempestives.

La navigation devient plus ‘ clean ‘

Parce qu’il est le logiciel par excellence qui permet d’échanger des données avec l’extérieur, Internet Explorer est aussi le plus exposé aux failles de sécurité. Du coup, Microsoft l’a particulièrement choyé.Qui n’a jamais pesté contre ses fenêtres de pub venant s’afficher sans crier gare au cours de la visite d’un site. Avec SP2, Internet Explorer inclut un utilitaire antipop-up intégré. Il se fait remarquer justement lorsqu’il détecte une
fenêtre.Par défaut, il affiche un bandeau en haut de la fenêtre d’Internet Explorer… De deux choses l’une : vous ne faites rien (vous êtes simplement averti) ou bien vous cliquez sur le bandeau afin de modifier les réglages. Par
exemple, vous pouvez décider d’autoriser temporairement l’affichage des fenêtres.Vous pouvez aussi demander au ‘ bloqueur ‘ d’autoriser certains sites à afficher des fenêtres pop-up. Enfin, vous pouvez régler la manière d’être prévenu : avec ou sans déclenchement d’un son, par un
bandeau… Toutes les manipulations sont enfantines

Modules, vos papiers s’il vous plaît…

Autre nouveauté bienvenue dans Internet Explorer, le gestionnaire de modules complémentaires. Il s’agit d’un panneau auquel on accède par le menu Outils. Désormais, le navigateur recense tous les programmes qui ont été installés en
complément, par exemple la barre Google, l’utilitaire permettant de visionner des fichiers au format Quicktime à l’intérieur d’une page Web ou encore un outil de recherche, etc. Le but est de permettre la détection d’un intru. Il est désormais
possible de désactiver chaque module facilement en cliquant sur son nom puis en cochant la case Désactiver.

Téléchargement toujours sous surveillance

Avant l’installation du SP2, Internet Explorer affichait déjà un panneau d’avertissement avant tout téléchargement. Ici, quelques ajouts à signaler, notamment la possibilité d’accepter (ou de refuser) tous les logiciels provenant d’un
éditeur.De même, quand on cherche à ouvrir directement un programme en double-cliquant sur son fichier exécutable, un panneau alerte apparaît. Ce n’est pas idiot car on peut parfois se tromper et cliquer au mauvais endroit.

Le facteur veille sur les images

Il n’y a pas de grands changements dans le logiciel de messagerie Outlook Express, mais deux nouveautés. L’une se cache dans le panneau accessible par le menu Pption et l’onglet Sécurité. Il s’agit d’un réglage qui consiste à bloquer
les images et autres contenus placés dans des courriers affichés au format HTML (c’est-à-dire présentés comme des pages Web).Sans ce réglage, il peut se passer la chose suivante : l’expéditeur vous envoie un courrier. Lorsque vous l’ouvrez, une image s’affiche. En réalité, cette image est stockée sur un serveur, lequel sait qu’elle s’est affichée sur
votre écran. Donc le serveur sait également que l’adresse électronique est valide. A partir de là, vous pouvez être ‘ démarché ‘ ou spammé. En activant le blocage, Outlook Express bloque l’affichage de l’image et le serveur
n’est pas informé.Autre innovation : demander par défaut l’affichage des messages en texte brut. En effet, un mail en format HTML peut contenir des programmes dangereux, que l’on ne voit pas s’afficher, bien entendu. Le fait d’afficher en texte permet
donc de voir le message puis, s’il est inoffensif (par exemple un mail d’un ami), vous pouvez demander à ce qu’il saffiche en HTML (comme une page Web).

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.


Ivan Roux et Stephan Schreiber