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Sony : la PlayStation 4 vient juste de devenir plus puissante

C’est en douceur que Sony a mis à jour sa PlayStation 4 pour que les développeurs puissent utiliser le septième cœur de son processeur qui en compte huit en tout. Un gain de puissance dont on ne devrait pas voir immédiatement les manifestations.

Un combat d’arrière-garde n’en reste pas moins un combat. Si cette génération de consoles de salon est née bien moins puissante que les PC, la question des performances n’en est pas moins centrale. Au point qu’en amont de leur lancement, alors que sur le papier la PlayStation 4 l’emportait, Microsoft misait sur le cloud pour indiquer que sur le long terme sa Xbox One pourrait devenir encore plus musclée. La console du géant américain a même réussi ces deux dernières années à répartir différemment les ressources qu’elle propose pour donner un peu plus de jus aux développeurs de jeu.

Le septième coeur

Aujourd’hui, c’est au tour de Sony de franchir ce cap. Jusqu’à présent, deux des huit cœurs de la PlayStation 4 servaient à animer son système d’exploitation et les processus qui s’exécutent en tâches de fond.

Or, il semblerait que le géant japonais ait récemment décidé de jeter un cœur en plus en pâture aux développeurs. C’est une note de mise à jour de la plate-forme du middleware audio FMOD qui a vendu la mèche. L’éditeur précisait que son API disposait d’une nouvelle option pour « autoriser l’accès au 7e cœur déverrouillé. » Une information rapidement confirmée par différentes sources, dont Digital Foundry, même s’il semblerait que ce 7e cœur serve toujours partiellement à certaines tâches liées au système.

Ce gain en puissance devrait permettre de faciliter le traitement des scènes complexes ou gourmandes en ressources. Pour autant, les jeux déjà sortis ne pourront bénéficier de ce sursaut que s’ils sont patchés. En revanche, les prochains titres qui s’illustreront sur la console de Sony en bénéficieront directement – pour peu que leurs développeurs aient fait en sorte de prendre en compte ce 7e cœur.

Dans les pas de Microsoft

En novembre 2014, Microsoft avait suivi le même chemin, avec des limitations proches, voire supérieures. En effet le septième cœur libéré de la Xbox One pouvait encore être sollicité pour la reconnaissance vocale ou la gestion de Kinect. Ces deux fonctions pouvaient consommer jusqu’à 50% du temps de processeur de ce cœur, rendant assez difficile son utilisation par les développeurs, incertains de pouvoir y faire appel à n’importe quel moment.

Quoi qu’il en soit, on ne peut qu’espérer que Sony et Microsoft vont continuer cette course à l’optimisation de leur système, matériel et logiciel, pour que les développeurs puissent tirer toujours davantage de puissance de leur plate-forme. Les joueurs console méritent le meilleur, comme leurs congénères sur PC…

SourceHot Hardware

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Pierre FONTAINE