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Smartphone : Synaptics combine reconnaissance faciale et lecture d’empreinte

L’utilisation de plusieurs facteurs d’authentification biométrique permet de renforcer la sécurité d’accès et apporte plus de flexibilité dans les usages.

Embarqués dans un grand nombre de terminaux mobiles, les lecteurs d’empreintes ont été rapidement adoptés par les utilisateurs car ils en sécurisent et facilitent l’accès. Toutefois, Synaptics pense que l’on peut encore améliorer ce dispositif en le combinant avec d’autres vecteurs biométriques comme la reconnaissance faciale. A l’occasion du salon CES 2017, la société californienne – connue pour ses touchpads d’ordinateurs portables – a dévoilé un « moteur biométrique multifacteur » pour terminaux mobiles. Destiné aux fabricants de smartphones et de tablettes, ce nouveau produit allie les capteurs d’empreintes de Synaptics aux logiciels de reconnaissance faciale de KeyLemon, une société suisse.

S’authentifier même les doigts mouillés

Les avantages de combiner ces deux technologies seraient doubles. D’une part, l’utilisateur pourrait renforcer la sécurité d’accès à certaines applications sensibles en activant deux facteurs d’authentification plutôt qu’un seul, ce qui sera forcément plus difficile à casser pour un hacker. D’autre part, cette plateforme pourrait apporter plus de flexibilité dans les usages. Si l’utilisateur porte des gants ou si ses doigts sont mouillés, le lecteur d’empreinte de fonctionne pas. Le terminal pourrait alors proposer l’authentification par reconnaissance faciale comme alternative. Ce qui serait toujours plus rapide que rentrer un mot de passe.  

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Les deux technologies biométriques utilisent des techniques avancées pour identifier les tentatives d’intrusion frauduleuse. Synaptics s’appuie sur des algorithmes d’intelligence artificielle pour détecter les faux doigts. KeyLemon, pour sa part, détecte les faux visages sur la base des mouvements de tête et des clignements des yeux. A terme, Synaptics veut intégrer dans son moteur encore davantage de technologies biométrique. On peut penser, par exemple, à la reconnaissance vocale. Reste à savoir si les fabricants de smartphones seront, eux, intéressés.

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Gilbert KALLENBORN