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Six cœurs : mieux que quatre ?

L’ajout de deux cœurs va-t-il réellement changer la donne ? C’est la question que l’on peut légitimement se poser. Seuls certains programmes comme Sony Vegas Pro 9.0c pour…

L’ajout de deux cœurs va-t-il réellement changer la donne ? C’est la question que l’on peut légitimement se poser. Seuls certains programmes comme Sony Vegas Pro 9.0c pour le montage vidéo professionnel, Cinema 4D pour l’animation 3D ou encore quelques jeux tels Napoleon : Total War ou R.U.S.E. (dont la sortie est prévue cette année) sont pour le moment censés être compatibles avec l’i7 980XE et aptes à puiser dans les formidables ressources offertes par ce nouveau processeur. D’autres éditeurs de logiciels comme Adobe, CyberLink, Avid, Autodesk ou Cakewalk développent actuellement des programmes tirant parti des nombreux cœurs du processeur.

Le test du nouveau six-cœurs Intel Core i7 980XE

Pour nous faire une idée des possibilités offertes par ce Core i7, nous l’avons testé sur notre plate-forme de référence (voir encadré plus bas) avec un panel d’applications varié.

Ainsi, entre un 975XE et un 980XE, les différences de performances ne sont pas flagrantes pour des applications lambda. Avec CineBench 11.5, le 980XE s’est révélé – juste – légèrement plus performant que son petit frère. Toutefois, lorsque nous lui avons demandé d’encoder une séquence HD (WMV HD vers un ficher x.264), l’écart s’est enfin creusé : le 980XE met 18 secondes de moins que le 975XE pour exécuter une tâche qui prenait initialement 75 secondes. De même, avec 3D Mark Vantage, le score obtenu par le six-cœurs dépasse les 32 000 points, tandis que le quatre-cœurs passe difficilement la barre des 21 000.

Dans les faits, cette performance met en évidence la vitesse de traitement des informations incombant aux CPU dans des applications lourdes comme les derniers jeux vidéo. C’est assez impressionnant, mais il faut bien avouer que nous attendions mieux de ce processeur. Bien sûr, il faut prendre en compte le fait que les programmes gèrent de mieux en mieux les processeurs à plusieurs cœurs, mais il reste beaucoup de progrès à faire dans ce domaine. Encore une fois, le matériel s’améliore plus vite que les logiciels.

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Aymeric Siméon