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Siris veut multiplier les services à valeur ajoutée

Seize mois après son rachat par Deutsche Telekom, Siris se porte bien ! Tel est, en substance, le message que ses dirigeants s’efforcent de faire passer.

T rès discret l’année dernière, Siris a choisi de communiquer de nouveau. Ses responsables affirment que, après une courte période d’interrogation, son intégration au sein de l’opérateur allemand a été parfaitement digérée. “Nous avons accéléré notre plan de développement et doublé nos investissements en 2000 [soit 600 millions de francs, NDLR], assure Olivier Campenon, président du directoire de Siris, qui ajoute que l’équilibre d’exploitation a été repoussé à 2002.Avec un chiffre d’affaires de 1,096 milliard de francs en 2000, équitablement répartis entre voix et données, son activité a progressé de plus de 45 %. Cette performance apparaît honorable compte tenu d’une baisse des prix de la téléphonie longue distance de 35 %. Avec une croissance de 50 % prévue cette année, Siris met actuellement l’accent sur des plates-formes dédiées afin de se renforcer dans les services à valeur ajoutée, comme des portails d’entreprise personnalisés qui permettent à ses clients de créer des places de marché ou de développer des applications de commerce électronique.

Des soucis pour le dégroupage

Parmi les autres chantiers de l’exercice en cours figure le dégroupage. Siris – qui compte revendre l’offre Turbo DSL Entreprises, de France Télécom – n’est pas très optimiste sur l’issue du bras de fer avec l’opérateur public. Un dossier qu’Olivier Campenon qualifie, tout comme pour le catalogue d’interconnexion, de ” supercherie “.Troisième opérateur français pour les services aux entreprises derrière l’opérateur historique et Cegetel, Siris constitue l’un des trois pôles des activités de Deutsche Telekom dans lHexagone aux côtés de Club-Internet et de T-Systems France (structure dédiée aux services informatiques et qui réunit Soleri, Debis-IT Services et Spring).

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Henri Bessières