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Si tous les acteurs de la boucle locale radio se donnaient la main…

Belgacom France lance ses services et envisage de créer un guichet unique pour vendre des prestations avec d’autres acteurs de la BLR.

Il est temps de réveiller la BLR au bois dormant !”, lance Florent de Kersauson, nouveau p.-d.g. de Belgacom France, en dévoilant l’ouverture de ses premiers services BLR. L’opérateur envisage, en outre, une coopération avec Landtel et BLR Services, également détenteurs de licences régionales. “Nous dégrouperions pour eux dans les régions où ils ne sont pas présents, et réciproquement”, précise Florent de Kersauson. Ce rapprochement pourrait amener une mutualisation d’infrastructures dans certains cas. “L’ART ne devrait pas y voir d’inconvénient dès lors que nous avons rempli nos obligations contractuelles”, réfléchit-il.

La BLR, ça marche !

En période d’incertitudes sur la fiabilité de la technologie des ondes radio pour capter le trafic téléphonique et Internet, Belgacom France entend lever le doute : “La BLR, ça marche ! Nous avons déjà dix clients à Lille.” De tous les opérateurs détenteurs d’une licence dans l’Hexagone, Belgacom France est le premier à s’engager sur l’ouverture des services. Le 15 février, dix agglomérations (Amiens, Caen, Calais, Dunkerque, Le Havre, Lille-Roubaix-Tourcoing, Nantes, Reims, Rennes et Rouen) seront concernées. Au début, vingt-quatre stations seront installées, moins de la moitié du total qui sera déployé dans l’année, pour un investissement de 655 millions de francs. Un pari ambitieux pour Belgacom, qui a réalisé 350 millions de francs de revenus l’année dernière pour 100 millions de pertes. “Nous mettons la priorité sur la BLR ! Nous ne tenons pas à essuyer les plâtres du dégroupage”, conclut le p.-d.g.

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Jean-Pierre Blettner