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Shareware

Logiciel distribué gratuitement en version plus ou moins complète pour un temps donné. Si l’utilisateur désire l’acquérir définitivement, il doit alors l’acheter.

Le mot anglais hardware, qui signifie ” quincaillerie ” et qui existe depuis le XVIe siècle, a eu des enfants sur le tard.Dans les années 50-60, d’abord ponctuellement, avec l’antonyme software (ce qui n’est pas ” en dur “, c’est le logiciel), puis de manière échevelée dans les années 70 et 80, avec freeware, shareware, groupware, vaporware, bioware, wetware, etc.Le shareware – dont la traduction française ” partagiciel ” est également usitée – est donc un logiciel invitant au partage : esprit de partage du côté de l’auteur, qui distribue gratuitement sa création, en téléchargement par Internet ou sur des compilations sur CD-ROM ; et esprit de partage du côté de l’utilisateur, censé s’acquitter spontanément et honnêtement du prix du logiciel – en général modeste – si, après libre essai, il le trouve à sa convenance.La version distribuée gratuitement peut être bridée ou presque intégralement fonctionnelle, selon la confiance de l’auteur dans l’honnêteté des utilisateurs. D’autres tactiques d’incitation au paiement consistent à afficher systématiquement une publicité dans la version d’essai ou encore à afficher à chaque lancement du programme un texte de ce type : ” Vous utilisez ce logiciel depuis X jours, mais vous ne l’avez pas encore payé “.Certains auteurs de shareware imaginatifs et ne faisant pas de cette activité leur gagne-pain demandent qu’on leur témoigne une forme plus originale de reconnaissance en leur envoyant, plutôt que de largent, une carte postale (postcardware), en leur faisant parvenir une bière ou en buvant une bière à leur santé (beerware), etc.Désignations équivalentes : Shareware – Partagiciel

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Lionel Lumbroso