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SFR reçu à l’Assemblée nationale

Mercredi, c’était au tour du PDG de SFR d’être auditionné par les députés au sujet de l’arrivée de Free Mobile dans le secteur de la téléphonie mobile. Frank Esser a conservé sa ligne de conduite très critique vis-à-vis du quatrième opérateur.

Le PDG de SFR, Frank Esser, était entendu ce mercredi 22 février 2012 par les députés membres de la commission économique de l’Assemblée nationale sur le sujet brûlant de l’arrivée de Free dans le secteur de la téléphonie mobile. Même s’il s’est déclaré « étonné par l’agressivité des offres Free Mobile », Frank Esser a maintenu, sans surprise, les critiques précédemment émises à l’égard du quatrième entrant.

Le PDG, eu égard aux 3 000 mesures diligentées par son entreprise avec constat d’huissier, a toujours de sérieux doutes quant à la couverture effective de 27 % de la population imposée par l’Arcep pour bénéficier de l’accord d’itinérance avec Orange. Estimant étrange que l’opérateur historique prenne le risque de mettre en péril la qualité de service son réseau avec l’absorption des abonnés Free Mobile, Frank Esser a également demandé à l’Arcep plus de transparence sur les termes de cet accord qui pourrait recéler des avantages pour Orange.

Par ailleurs, le dirigeant de SFR, dont un des principaux axes reste le déploiement du réseau, a répété ses doutes sur la pérennité du modèle économique de l’offre à deux euros de Free (et gratuite pour les abonnés à Free ADSL et fibre) qui, selon lui, ne permettra pas de financer les réseaux 3G et 4G. Enfin, concernant l’impact de l’arrivée de Free en termes de perte d’abonnés, Frank Esser a simplement déclaré qu’il était trop tôt pour tirer de véritables enseignements. Les réponses à cette question ainsi qu’à celle sur l’état de santé financière du groupe devraient arriver prochainement… lors de la publication des résultats pour l’année 2011.

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Benjamin Gourdet