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SFR compte 1000 abonnés dans la course au GPRS

L’offre ” Bureau mobile nouvelle génération ” de l’opérateur vise, en priorité, les possesseurs de PC portables.

C’est donc SFR qui a tiré le coup d’envoi du GPRS. Fin juin, l’opérateur a lancé son offre ” Bureau mobile nouvelle génération “. Aujourd’hui, ils sont mille professionnels à y avoir répondu. Considérant que le service de transmission par radio est avant tout une technologie de transport de données, SFR a visé le marché des possesseurs de PC portables (kit de connexion par infrarouge et câble, CD de configuration automatique), afin qu’ils accèdent à Internet de la même façon qu’avec un modem filaire.De plus, ils ont la possibilité d’utiliser également leur Palm. Moyennant une option d’environ 78 francs par mois, l’abonné peut envoyer et recevoir jusqu’à 1 Mo de données. Au-delà, le kilo-octet est facturé environ sept centimes.

Lancement pour le grand public début 2002

Un seul terminal est proposé. Il s’agit du Motorola Timeport 260 (disponible au moment du lancement). La couverture est nationale, mais attention aux itinérants : les numéros d’accès nationaux en 08 suivis de huit chiffres sont hors forfait. Il faut donc demander à son fournisseur d’accès des numéros régionaux en 01, 02, 03, etc. SFR prévoit un lancement pour le grand public au premier trimestre 2002.France Télécom privilégie, quant à lui, cette cible et attend octobre pour le lancement commercial de son offre GPRS. Le temps, affirme-t-on chez l’opérateur, de pouvoir proposer plusieurs terminaux, adaptés à Internet (écran plus grand, couleur, etc.). La possibilité de se connecter à un assistant personnel (ou un PC portable) n’est prévue que pour la fin de cette année ou le début de l’année prochaine.Bouygues Telecom vise également le premier semestre 2002, d’abord pour les professionnels, puis le grand public. La raison de cette attente est de proposer de véritables services qui marquent une rupture avec le GSM. En somme, laisser les autres essuyer les plâtres. A noter que, parmi ses trois fournisseurs habituels ?” Alcatel, Nokia et Siemens ?”, SFR n’a retenu que les deux derniers pour la phase 1 du lancement de l’UMTS, début 2002, à Paris et à Lille.

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Jean-Pierre Soulès