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Sex.com offre 50 000 dollars pour la capture de son cybersquatteur

Condamné pour avoir détourné pendant 5 ans le nom de domaine le plus convoité du Net, Stephen Cohen est en fuite. Il doit 65 millions de dollars au propriétaire légal de sex.com.

Nouveau rebondissement dans l’une des affaires les plus chaudes de l’Internet. Le propriétaire officiel de l’adresse sex.com fait désormais appel aux chasseurs de primes pour retrouver celui qui s’est illégalement enrichi pendant près
de 5 ans avec son nom de domaine.En avril dernier, la justice américaine donnait en effet raison à Gary Kremen, un homme d’affaires américain ayant déposé en 1994 le nom de domaine sex.com, contre un dénommé Stephen Cohen, déjà emprisonné plusieurs fois pour fraudes,
et qui avait exploité le site sex.com entre 1995 et novembre 2000. Une exploitation illégale quand on sait que le cybersquatteur avait tout simplement falsifié des documents pour s’enregistrer auprès de Network Solutions, la société chargée de
l’attribution des adresses Internet.Une longue bataille juridique s’ensuivit, avec, dans un premier temps, le retour du site sex.com à Gary Kremen, fin 2000, puis dans un second temps, la condamnation, en avril dernier, de Stephen Cohen à payer un dédommagement de
65 millions de dollars au vrai propriétaire du nom de domaine. Petit problème : Stephen Cohen s’est évanoui dans la nature !Aussi sur le site reward.sex.com, une annonce fait?”elle appel aux bonnes volontés pour retrouver l’auteur du cybersquatting, avec un petite récompense de 50 000 dollars à la clef pour toute information permettant son
arrestation. D’après certaines rumeurs, l’usurpateur se serait réfugié au Mexique.Si personne ne retrouve sa trace, Stephen Cohen devrait couler des jours heureux. D’après les experts entendus pendant le procès, le site sex.com génère en effet un chiffre d’affaires annuel de 100 millions de dollars. Sur
cinq ans, cela constitue un pactole plus que confortable !

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Valérie Siddahchetty