Passer au contenu

Seul avec ma tablette Xoom [jour 1]

La Xoom est pour l’instant l’alternative à l’iPad. Ses concepteurs affirment même que cette tablette tournant avec Android 3.0 est supérieure à celle d’Apple. Pour le vérifier, je lui ai consacré une semaine, dédaignant le reste de mon équipement informatique.

Je suis expatrié aux Etats-Unis et vis dans les environs de Chicago. Utilisateur enthousiaste et assidu de l’iPad dès le premier jour de son lancement, j’ai décidé un an plus tard de m’offrir une Xoom qui fonctionne avec Honeycomb, le système d’exploitation pour tablettes développé par Google.

Je suis donc allé au magasin Best Buy près de chez moi et, en moins dix minutes, j’en suis ressorti délesté de 799 dollars, à la fois heureux et un peu inquiet : j’allais devoir en justifier l’achat auprès de ma tendre moitié ! Bah, j’avais bien réussi à l’amadouer avec mon iPad, au point de lui en offrir un quelques mois plus tard.

Première étape : le déballage

La première chose que l’on remarque au déballage, c’est le petit fascicule en couleur d’une vingtaine de pages intitulé « Master your device », que j’ai évidemment ignoré, fort de mes connaissances informatiques et de mon expérience de l’iPad. Une erreur que j’ai payée par bien des tâtonnements. Contrairement à l’iPad, qui oblige de le connecter à un PC ou un Mac afin de le configurer avec le logiciel iTunes, la Xoom se paramètre indépendamment de tout ordinateur. En fait, l’initialisation de la tablette se résume à régler sa connexion Wi-Fi (ou 3G dans le cas d’un abonnement).

Passé cette étape, j’ai rapidement regretté l’absence de l’équivalent d’un iTunes. Ce dernier offre en effet l’immense avantage de centraliser les transferts entre la tablette et l’ordinateur. Une synchronisation bien utile pour transférer photos, vidéos, musique, livres numériques… Avec la Xoom, j’étais livré à moi-même. A l’aide du cordon USB (fourni), je l’ai reliée à mon PC, puis, grâce à l’explorateur de fichiers de Windows, j’ai glissé-déposé mes documents dans des dossiers préconfigurés de la Xoom. Rien de bien sorcier, mais pas très « user friendly ».

Deuxième étape : le paramétrage

Les choses se sont corsées lorsqu’il s’est agi de paramétrer la messagerie. La Xoom semble n’être livrée qu’avec un client Gmail, la messagerie de Google. Détenteur d’un compte, je n’ai eu qu’à entrer mon identifiant et mon mot de passe et le tour était joué. Mais ce compte n’est pas celui que j’utilise en priorité, loin de là… J’étais coincé et m’apprêtais à jeter la Xoom par la fenêtre lorsque je me suis rappelé de l’existence du petit fascicule.

Si j’avais été plus discipliné et m’étais astreint à le lire avant de jouer avec la tablette, j’aurais su que le fascicule est livré avec un client pour les messageries de type POP3, IMAP ou Microsoft Exchange. Mais il n’apparaît pas par défaut sur la page d’accueil de la Xoom ! Il faut l’« activer » (créer un raccourci) en sélectionnant le menu Apps, en haut à droite de l’écran, puis en glissant l’icône de l’appli « Email » vers l’un des écrans miniatures. Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué semble être la devise des ingénieurs de Google.

Vidéo, test, caractéristiques et prix : retrouvez d’autres informations sur la Motorola Xoom.

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.


Yves Guittard