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ServeurNet. Q103, de Dataswift : un serveur 1U biprocessseur PIII à 1 GHz

Bien équipé, ce serveur offre, en plus d’un prix compétitif, d’excellentes performances liées à son sous-système disque.

Afin de se démarquer de ses prestigieux concurrents sur le marché du serveur haute densité, la société française Dataswift joue la carte du prix, sans rogner sur l’équipement.Ainsi, son serveur 1U (4,44 cm d’épaisseur), ServeurNet. Q103, offre des caractéristiques très séduisantes avec notamment ses deux processeurs Pentium III à 1 GHz et surtout ses trois disques Ultra 160 SCSI IBM à 10 000 tr/min de 18,2 Go échangeables à chaud. Ils sont, de surcroît, gérés en mode Raid 5 par un contrôleur monocanal AcceleRaid 170 de Mylex, équipé de 32 Mo de mémoire cache.Revers de la médaille, la présence des trois baies disques empêche l’installation d’une alimentation redondante au sein du serveur.Pour mesurer sa performance il a été utilisé dans un premier temps comme serveur web HTTP de pages statiques (28 800 pages) à destination de 96 clients simultanés (300 pages chargées par client).Dans ce cas, le serveur de Dataswift se révèle très véloce, avec un gain de plus de 28 % sur le ProLiant DL360 de Compaq équipé de deux Pentium III à 800 MHz. Ce gain est dû à deux facteurs : d’une part l’efficacité du sous-système disque du ServerNet. Q103 qui parallélise, en lecture, l’accès aux multiples disques, contrairement à celui du Compaq (deux disques Ultra 160 SCSI de 9,1 Go utilisés en Raid 1) ; et d’autre part l’écart de fréquence des processeurs entre les deux machines.

La ventilation laisse à désirer

Dans un deuxième temps, le ServerNet. Q103 a été soumis à un test HTTP CGI/Perl (simulant une activité transactionnelle avec cinq lectures et une écriture dans un fichier de 1 Mo par transaction) d’une durée de 5 minutes, toujours avec une charge de 96 clients.
Là, l’écart entre les deux machines se réduit à 2 % environ. Les sous-systèmes disque des serveurs ne semblent plus influer beaucoup (du fait des écritures), et seule la différence de fréquence des processeurs explique le gain constaté.En marge de ces épreuves, notre laboratoire a également mesuré la température du serveur en surface et à la sortie de la ventilation située sur la droite du boîtier. On obtient ici des températures respectives de 35 et 39?’ C, soit 5 et 7?’ C de plus que les valeurs relevées sur des serveurs 1U monoprocesseurs concurrents (Compaq, Dell, HP et IBM). La chaleur est bien évacuée, mais on peut regretter que la ventilation ne suffise pas à diminuer efficacement la température en surface.

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François Bedin