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Sept opérateurs BLR régionaux

Dix-huit opérateurs étaient entrés en compétition pour les 44 licences BLR régionales (2 par région administrative). Mais l’ART n’en retenu que sept.

Voici ces 7 heureux élus avec les régions dans lesquelles ils ont été autorisés 😕Altitude, en Haute et Basse-Normandie. Cette société de services informatiques, réseaux et Internet remporte donc un taux de succès de 100 %, puisque ses ambitions s’étaient limitées à ces seules régions. Son mérite est d’autant plus grand, qu’elle avait obtenu en cavalier seul les meilleures notes globales (71 et 73 respectivement) face à 8 autres compétiteurs (Belgacom, BLR Services, Broadnet, Formus, Kapstar, Landtel, Siris et Winstar). Dans les deux régions normandes, elle aura en face d’elle le même concurrent : Belgacom France.? Belgacom France en Bretagne, Champagne-Ardenne, Nord-Pas-de-Calais, Haute et Basse-Normandie, Pays de Loire et Picardie. Il est autorisé dans 7 régions sur les 13 qu’il avait demandées. Il peut se réjouir d’avoir été sélectionné dans le nord de la France, dont il veut justement faire son bastion. Mais il se trouve exclu des autres grands centres urbains comme Paris, Lyon et Marseille.? BLR Services en Alsace, Bourgogne, Centre, Languedoc-Roussillon, Lorraine, Midi-Pyrénées, Provence-Alpes-Côte d’Azur et Rhône-Alpes. Ce consortium formé par LDcom, Artemis et Teligent remporte donc 8 régions sur les 14 qu’il avait demandées.Si Belgacom France peut être considéré comme l’opérateur BLR alternatif de la moitié nord de la France, BLR Services fait figure d’opérateur alternatif pour la moitié sud. Étant donné le profil de son principal parrain LDcom, il s’est également engagé à mettre ses infrastructures à la disposition des opérateurs et fournisseurs de services non autorisés. Il devrait même leur proposer des solutions innovantes et clé en mains.? Broadnet France SAS en Alsace, Aquitaine, Bretagne, Centre, Ile-de-France, Languedoc-Roussillon, Lorraine, Midi-Pyrénées, Nord-Pas-de-Calais, Pays de Loire, Picardie, Poitou-Charentes, Provence-Alpes-Côte d’Azur et Rhône-Alpes. Cette filiale de Comcast, 3e câblo-opérateur nord-américain, alliée à Bull et Alcatel et déjà autorisée en Allemagne et au Portugal, remporte donc les 14 régions qu’elle avait demandées. Présente dans les principales métropoles (Lille, Paris, Nantes, Bordeaux, Toulouse, Rennes, Strasbourg, Lyon, Marseille Montpellier, Nancy, Metz et Nice), elle fait figure de 3e opérateur BLR national.Broadnet s’est engagé à proposer également des services de portail, de travail collaboratif, de commerce électronique et d’applications en ligne.? Completel en Auvergne, Corse, Franche-Comté et Limousin. Cet opérateur, qui exploite déjà des boucles optiques urbaines à Lille, Paris, Lyon, Grenoble, Marseille et Nice-Sophia Antipolis, avait été candidat en cavalier seul dans 18 régions. Mais il n’a remporté que les régions auxquelles les ténors ne s’étaient pas intéressés et qui ne sont pas très complémentaires avec ses activités existantes. Completel avait pourtant été autorisé à lancer une expérimentation 3,5 GHz à Marseille.?Landtel France en Aquitaine, Bourgogne, Champagne-Ardenne, Franche-Comté, Ile-de-France, Limousin et Poitou-Charentes. Cet autre cavalier seul, exclusivement spécialisé dans les services de BLR, ne remporte donc que 7 régions sur les 17 qu’il avait demandées.?Siris en Auvergne et en Corse. La déception est sûrement très grande pour cette filiale de Deutsche Telekom, qui avait été admise à tester la BLR 3,5 GHz à Nantes et qui s’était portée candidate pour une licence nationale ou à défaut pour 22 licences régionales. Elle n’a finalement remporté que deux régions sans grand potentiel. Et sans grand mérite d’ailleurs. En Auvergne, seuls Completel, Siris et Skyline avaient été candidats, et en Corse Siris avait été seul à concourir face à Completel.Au total, 8 prétendants ont donc été écartés des licences régionales. Ce sont: Estel (filiale de Swisscom), candidat en Alsace, Formus Communications France, candidat dans 10 régions, Kapstar, candidat dans 12 régions, Kast Télécom, candidat dans 7 régions, IS Production, candidat dans une région, NTL France SAS, candidat dans 2 régions, Télécontinent (groupe Primus Telecom), candidat dans 6 régions, et Winstar Communications, candidat dans 12 régions.Pour faire ses choix, l’ART avait suivi la même méthode que pour les licences nationales : elle a d’abord noté région par région les dossiers de chaque candidat en fonction de 7 critères, puis elle a proclamé vainqueurs les deux opérateurs ayant obtenu les meilleures notes globales.Aucun candidat n’a pour l’instant usé de son droit de recours, mais il n’est pas impossible que l’un ou l’autre demande à pouvoir se dessaisir de ses licences régionales. Auquel cas, la procédure de désignation devra être reprise à zéro.Les autorisations pourront être retirées en cas de non-respect des promesses. “Nous serons très attentifs au respect des engagements spécifiques des opérateurs”, a déclaré Jean-Michel Hubert, président de l’ART (www.art-telecom.fr) (www.ldcom.fr) (www.teligent.com) (www.broadnet.net) (www.completel.fr) (www.siris.fr) (www.9telecom.fr) (www.belgacom-france.com) (www.estel.fr).

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Jean-Claude Streicher