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SDRAM

Circuits intégrés composant la mémoire volatile des programmes en cours d’exécution sur un ordinateur.

En anglais : random access memory (RAM)Un ordinateur fonctionne en exécutant des programmes traitant des données. Ces programmes, et tout ou partie de ces données, sont chargés depuis le
support de stockage (en général un
disque dur), où ils sont conservés de façon durable vers la mémoire vive de l’ordinateur.Aux débuts de l’informatique, cette mémoire était constituée de milliers de tubes à vide (ou lampes) qui représentaient chacune un
bit de mémoire. Puis, vinrent les transistors, au milieu des années 50, qui marquaient un gain notable en compacité. Mais ce n’était rien comparé à celui obtenu grâce aux
circuits intégrés : ils permettent aujourd’hui de regrouper plusieurs millions de transistors dans un seul petit boîtier de 1 ou 2 centimètres carrés.La mémoire vive ne conserve les données qu’on y inscrit que tant qu’elle est alimentée en courant électrique. Il existe deux grands types de mémoire vive :- la mémoire dynamique (dynamic RAM ou DRAM), qui doit être ” rafraîchie ” plusieurs milliers de fois par seconde pour conserver ses informations – c’est le type de mémoire vive de loin le plus répandu ;- la mémoire statique (static RAM ou SRAM), qui n’a pas besoin d’être rafraîchie, qui est donc plus rapide, mais aussi plus chère.Diverses technologies de mémoire vive dynamique se sont succédées. La mémoire EDO (extended data out) gagnait du temps sur la DRAM classique en commençant à lire un bloc mémoire avant d’avoir terminé le chargement du précédent ; la
SDRAM (synchronous DRAM) peut se synchroniser avec le
bus système de l’ordinateur et fonctionner jusqu’à 133 MHz, ce qui en a fait la mémoire vive des années 90.Aujourd’hui, la RDRAM (Rambus DRAM), développée par la société Rambus, soutenue par Intel, permet de gagner encore en cadence de fonctionnement, théoriquement jusqu’à 800 MHz. C’est elle qui équipe les ordinateurs de génération Pentium
4. Notons que cette mémoire est également appelée DRDRAM (direct Rambus DRAM), pour la distinguer des précédentes technologies de mémoire vidéo de la société, nommées Base Rambus et Concurrent Rambus. Une technologie concurrente, SLDRAM (synclink
DRAM), a été lancée en 1996-1997 par un consortium concurrent d’Intel, mais sans parvenir à se développer.Toutefois, la RDRAM est onéreuse et les fabricants de jeux de composants et de
cartes mères pour PC proposent maintenant un compromis puissance/prix fondé sur un autre type de mémoire vive, DDR-DRAM (double data rate DRAM), adaptée comme son nom anglais
l’indique aux cadences de bus système allant jusqu’à 266 MHz et d’un coût plus raisonnable.Notons aussi que la mémoire vive est également présente dans certains périphériques, notamment les imprimantes, et que le terme anglais est trompeur : random access memory signifie mémoire à accès direct (on peut accéder directement à
n’importe quelle zone de la mémoire), mais en réalité, toutes les mémoires sur circuit intégré, même la
mémoire morte, ou ROM, sont à accès direct. Ce qui caractérise la mémoire vive, c’est qu’il suffit qu’elle soit alimentée par un courant continu de 5 V pour quon puisse en modifier le
contenu.Sur le plan pratique, la mémoire vive est disponible sous forme de
modules de mémoire de différents types.Voir aussi :
Mémoire vidéoDésignations équivalentes : Mémoire vive – RAM – DRAM – SRAM – SDRAM – Direct RDRAM – DDR-RAM – EDO

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Lionel Lumbroso