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SCQ permet un sertissage facile, sans outil

Même en l’absence de norme et d’application utilisant toute sa puissance, le câblage de catégorie 6 constitue un investissement à prendre en compte pour une entreprise…

Même en l’absence de norme et d’application utilisant toute sa puissance, le câblage de catégorie 6 constitue un investissement à prendre en compte pour une entreprise entrant dans de nouveaux bâtiments ou dans des locaux non câblés. Dans la pratique, l’installation initiale sera vraisemblablement faite par un prestataire spécialisé. Reste l’exploitation courante (ajout de câbles, réaménagement de locaux, etc. ). Parmi les solutions possibles, notre laboratoire a testé le système de câblage blindé de catégorie 6 (FFTP) SCQ, de Quante Pouyet, pour ses possibilités de sertissage sans outil. Celui-ci ne permet pas pour autant la fabrication de cordons de brassage. En effet, en raison de contraintes électriques sévères, seuls les constructeurs peuvent fournir des cordons adaptés à leur câblage. Les connecteurs mâles contiennent d’ailleurs fréquemment des composants électroniques passifs, pour le croisement des fils, par exemple. En revanche, l’utilisateur peut continuer à fabriquer seul ses liaisons de base ou permanentes (entre deux connecteurs femelles). Il n’a fallu à notre laboratoire que sept minutes pour réaliser cette opération.

Un guide fils indépendant, qui reprend les codes couleur

Le guide fils 8 trous (plus 1 pour le drain) est indépendant du bo”tier du connecteur et dispose d’un autocollant reprenant les codes couleur. Une fois le câble en position, il suffit de refermer le bo”tier à la main pour que le guide fils se mette en place. Lors de la pose, il faudra toutefois tenir compte du poids (57 g au mètre) et du diamètre de la gaine (7,2 mm) ainsi que d’un rayon de courbure important (57,6 mm) du câblage blindé, Megaline 623 DS, utilisé pour le SCQ. Pour évaluer les propriétés électriques du système de câblage de Quante Pouyet, le laboratoire s’est fondé sur la proposition de norme de catégorie 6. À l’aide d’un analyseur DSP4000 de Fluke, nous avons mesuré la divergence de propagation (skew delay), l’atténuation, la qualité du connecteur (Next), et les niveaux de perturbation entre les paires (PS Next, Elfext). Sans surprise, les performances obtenues sont nettement supérieures à la proposition de norme. Par exemple, Quante Pouyet a limité la divergence de propagation à 2 ns, quand la norme exige moins de 43 ns.

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PAUL PHILIPON-DOLLET