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SCO revient en force

LinuxWorld a été l’occasion pour l’éditeur d’annoncer une suite pour PME. Il redécouvre aussi son patrimoine Unix et lui dédie une division.

Deux ans après son rachat par Caldera, SCO balance encore entre les mondes Unix et Linux. Pour ce dernier, lors du salon LinuxWorld, l’éditeur a annoncé pour le second trimestre une suite dédiée aux PME, SCOoffice Server for Linux.
Fondée sur le système SCO Linux 4.0 d’United Linux, cette suite comprend, outre le système d’exploitation, le serveur d’e-mails SCOoffice Mail Server 2.0 (compatible avec les clients Outlook 2000, XP, Eudora, Netscape…) et celui de
gestion de réseaux, d’impression et de partage de fichiers SCOoffice Base Server. Avec cette suite, SCO entend séduire les PME ‘ déçues de Microsoft et de sa politique de licence ‘.Au chapitre des arguments, Louis Imershein, chef de produit SCO Business Solutions Group, avance ‘ l’interface graphique, la stabilité et le faible coût de la suite ‘. Aux États-Unis, le prix de la solution se
situerait autour de 1 400 dollars pour 10 utilisateurs et un an d’assistance. Pour la petite histoire, Linux 4.0 a été choisi par Unisys pour animer ses machines ES7000 et les grands systèmes ClearPath.

Des licences pour Unix

Par ailleurs, SCO a décidé de capitaliser sur sa propriété intellectuelle autour d’Unix, en lui dédiant une nouvelle division, SCOsource. Son rôle est de s’occuper des programmes de licence et de gérer les revenus issus de la propriété
intellectuelle. Dans ce cadre, elle a mandaté l’avocat David Boies ­ avocat de la partie civile dans le procès antitrust contre Microsoft ­ pour effectuer des recherches sur d’éventuelles utilisations frauduleuses des bibliothèques Unix System V par
des tiers. Les licences correspondantes coû

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Fabrice Frossard