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Sang, sexe et humour noir

Laissez vos neurones de côté, vous n’en aurez pas besoin pour profiter au maximum de ce jeu d’action totalement déjanté, outrageusement gore et amoral. Dernier opus…

Laissez vos neurones de côté, vous n’en aurez pas besoin pour profiter au maximum de ce jeu d’action totalement déjanté, outrageusement gore et amoral. Dernier opus de la célèbre saga The House of the Dead, déclinée sur consoles et bornes d’arcades, Overkill tire admirablement parti des possibilités de la Wiimote. Jouable seul, mais plus sympathique à deux, ce jeu d’action repose sur un principe minimaliste qui consiste, à l’aide de la Wiimote, à abattre des hordes de zombies avant qu’ils ne nous atteignent, au rythme d’une bande-son très “ seventies ”. Chaque mission s’achève par l’affrontement d’un boss plus costaud que ses congénères. Les déplacements sont automatiques, il suffit de viser les ennemis, mais aussi des bonus disséminés dans le décor. Ces derniers donnent droit à un supplément de vie, ralentissent le temps ou rapportent de l’argent, utile pour acheter de nouvelles armes. Le jeu est très accessible, d’autant qu’en cas de game over, il est possible de ressusciter et de reprendre l’action au moment de sa mort. Néanmoins, même si le jeu est assez court, il est agréable de le recommencer, ne serait-ce que pour atteindre un meilleur score ou gagner suffisamment d’argent pour s’offrir une arme plus puissante. Les
séquences cinématiques qui clôturent chaque épisode rappellent, par leur ambiance, les séries “ B ” des années 1970. Très drôles mais souvent assez crues, elles mettent en scène les deux héros du jeu : le très propret agent spécial “ G ” et le détective Washington, un noir décontracté au langage incroyablement ordurier. Overkill s’avère terriblement sanglant avec son lot de têtes explosées et de membres déchiquetés. De fait, malgré son ambiance grandguignolesque et son humour omniprésent, le jeu doit être réservé à un public adulte.

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La rédaction