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Sagem marie innovation et tradition

Côté téléphones cellulaires, le groupe joue la carte de l’innovation. Côté réseau, il mise sur le DSL et le traditionnel SDH.

Avec les décodeurs pour la télévision numérique, les téléphones mobiles constituent sans doute la vitrine la plus visible de Sagem. Ces derniers ont ainsi généré un tiers du chiffre d’affaires du groupe, qui a atteint 28 milliards de francs en 2000. Sur les 13 millions de terminaux vendus, un quart arborait la technologie WAP, un autre quart étant GPRS. Et comme nombre de constructeurs de téléphones mobiles, Sagem se lance dans l’arène de la convergence téléphone mobile/PDA avec son WA 3050. Celui-ci tourne sous Pocket PC (Windows CE 3.0) de Microsoft. Mais il a fallu que l’éditeur adapte une partie du code des modules de communication Pocket PC pour que le logiciel puisse dialoguer avec le système d’exploitation du téléphone, et que Sagem intègre le tout.

Prudence dans l’infrastructure

agem est également présent dans les infrastructures, notamment dans l’accès. Mais là, l’innovation fait place à la prudence, avec des technologies matures et des marchés bien identifiés. C’est le cas avec son offre en technologie DSL. Et pour les régions à l’infrastructure terrestre déficiente, le constructeur propose une boucle locale radio fondée sur le GSM – et plus tard GPRS. Côté fibre optique, la stratégie de Sagem est encore plus flagrante. Ainsi, s’il offre des multiplexeurs SDH avec des interfaces 2,5 et 10 Gbit/s, le fer de lance de son offre reste le 155 Mbit/s pour un premier niveau de concentration chez un opérateur – ce dernier fédérant ces anneaux par des anneaux à 2,5 ou 10 Gbit/s – ou chez un gros client. Côté multiplexage en longueur d’ondes (DWDM), en dépit d’une offre longue distance existante, Sagem mettra l’accent sur le réseau métropolitain. Mais il reste absent du marché Gigabit Ethernet, pourtant en plein essor.Une originalité : au catalogue de Sagem figure l’ATM PON (Passive Optical Network). Fondée sur des filtres, cette technologie permet, par exemple, d’éclater une fibre à 155 Mbit/s en plusieurs fibres à 20, 30 ou 40 Mbit/s, pour favoriser son essor jusqu’en pied d’immeuble.

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JPS