Passer au contenu

S2ML, sur les traces de la signature universelle

Le XML s’attaque aux droits d’accès des internautes. C’est tout le sens de l’alliance entre Netegrity et dix acteurs de la Net-économie autour du standard, en cours de développement, S2ML.

S2ML (Security Services Markup Language) vise la signature universelle. Ce langage prend en charge l’interopérabilité des données liées à l’authentification et aux droits d’accès d’un internaute (login, mots de passe, droits…). Avantage ? Les échanges de profils de connexion entre plates-formes deviennent possibles, quelles que soient les technologies propriétaires utilisées pour permettre l’accès à un site ou à un réseau.A ce titre, le langage chasse sur les terres de Microsoft Passport, la technologie de signature unique à l’oeuvre sur le portail MSN, Hotmail et les réseaux de sites partenaires de la firme de Redmond. Le standard cherche en effet à rendre interopérable des données très convoitées par les marchands (login, passsword, profils), autant d’informations demain en circulation ?” protégées ?” entre places de marché, ou sites marchands.Du côté du support, S2ML sera compatible avec la plupart des plates-formes transactionnelles existantes ou avec le protocole SOAP (Simple Object Access Protocol)?” développé depuis deux ans par Microsoft, UserLand et Developmentor ?” afin de permettre la communication universelle entre applications par Internet.Le langage supportera également les formats MIME pour le courrier ou ebXML, les spécifications de l’ONU liées aux déclinaisons industrielles du XML.La mouture S2ML 0.8 sera présentée d’ici un mois au World Wide Web Consortium et à l’alliance OASIS. Cet examen de passage sera déterminant pour juger de la validité du langage comme standard ouvert.L’initiative S2ML regroupe Bowstreet, Commerce One, Jamcracker, Netegrity, Sun Microsystems, VeriSign, et WebMethods. Art Technology Group, Oracle, PricewaterhouseCoopers, et TIBCO réaliseront l’audit des spécifications du langage.

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.


Francisco Villacampa