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RVR Systems : de la contrainte réglementaire à l’efficacité opérationnelle

Le jeune éditeur parisien propose des solutions destinées au contrôle interne, à la gouvernance d’entreprise ou à la gestion des risques.

Loi sur les nouvelles régulations économiques, Sarbanes-Oxley, loi sur la sécurité financière… On assiste, depuis quelques années, à une multiplication des textes législatifs. De nouvelles contraintes réglementaires, dont
s’est saisi l’éditeur français RVR Systems. L’idée de départ ? Un programme de recherche débuté en 2000 par Philippe Noël, son fondateur.En interviewant 80 directions financières, d’audit, des risques, ou des systèmes d’information de 24 multinationales, cet ingénieur de formation passé auditeur chez un ‘ Big Four ‘
constate qu’il n’existe pas d’outil sachant analyser, cartographier et documenter les contrôles de type audit interne, risques informatiques ou assurance qualité. Une application partagée par les décideurs, les auditeurs, et les
commissaires aux comptes.Au-delà du besoin de conformité, les entreprises souhaitent gagner en efficacité opérationnelle et s’engager dans une démarche de progrès. Enfin, il s’agit de concilier la demande de visibilité de laholding et les
exigences du terrain ?” gestion des compétences et autres plans d’action ?” des filiales. C’est le feu vert pour Philippe Noël. En 2002, il crée RVR (pour risque sur la valeur et la réputation).

Une concurrence quasi nulle

Rassurés par la démarche préparatoire, Danone et Lafarge signent dès la première année. ‘ Il n’existait pas d’offres efficaces correspondant à leurs besoins. Nous étions la seule alternative à un
développement spécifique ou à un logiciel axé uniquement sur la loi américaine. ‘
Aujourd’hui, la concurrence se résume aux workflows et à quelques progiciels très pointus. RVR revendique déjà 70 % du marché Sarbanes-Oxley en France. Bâtie sur Java J2EE, l’application fonctionne sur tous les
systèmes, bases de données, et serveurs d’applications. Un autre atout.En 2004, RVR poursuit sa mue. Passé l’effet de seuil de 15 salariés, Philippe Noël engage un directeur général. Organisation par départements, feuille de route, gestion de projet, process qualité…
L’entreprise conduit aussi la progiciellisation de son offre. Et amorce une ouverture vers l’international avec la signature du groupe irlandais Smurfit et de l’Italien Enel. Une filiale anglaise est créée, et des contrats de
distribution sont conclus dans les principaux pays européens.Enfin, RVR se diversifie. Philippe Noël mise ainsi beaucoup sur la gouvernance IT : ‘ Le DSI a besoin de tableaux de bord pour organiser sa communication auprès des métiers ou remonter un ROI auprès de
sa direction générale. ‘

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Xavier Biseul