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RLX promeut son premier serveur haute densité

Le jeune constructeur RLX a présenté sur le salon PC Expo son nouveau produit : Blade Server. Ce serveur permet d’associer jusqu’à 336 processeurs dans une armoire de deux mètres.

Annoncé courant mai, le serveur haute densité et faible consommation de
RLX Technologies a officiellement débuté sa carrière commerciale au cours du PC Expo 2001. Le RLX System 324 Web Server est le premier serveur fonctionnel de la génération des Blade Servers.
Il est livré avec un système d’exploitation adapté et des outils d’administration idoines.En termes d’architecture, la traditionnelle carte mère est remplacée par une matrice sur laquelle viennent se glisser des cartes systèmes (processeur, mémoire et disque dur), sur le modèle des équipements d’opérateurs télécoms.
Résultat : RLX parvient à entasser 336 processeurs dans une armoire informatique standard de 42 U, là où les serveurs compacts 1U traditionnels sont limités à 84 processeurs par armoire.Dans les faits, la machine de RLX est composée de boîtiers serveurs de 3U de hauteur. Chacun de ces boîtiers est équipé en standard d’une alimentation redondante (2 fois 450 watts), de ventilateurs, d’un module d’administration et
de quatre cartes pour la connexion réseau.On peut aussi y loger jusqu’à 24 serveurs lames équipés chacun d’un processeur Transmeta cadencé à 633 MHz, de 128 à 512 Mo de mémoire vive, un ou deux disques durs ATA 66 (2,5 pouces de 10 a 30 Go de capacité), et trois
contrôleurs Ethernet 10/100 Mbit/s.Chaque serveur lame, extractible à chaud, fait office de serveur Web sous Linux ou Windows (Microsoft Server Appliance Kit 2.0), et ne consomme que de 7 à 15 watts contre 75 watts environ pour un serveur classique.

Jusqu’à 336 serveurs par armoire

Il est possible d’associer jusqu’à 14 blocs de 3U dans une armoire informatique de 42 U. Le système ainsi constitué comporte 336 serveurs, environ 20 To de stockage, et ne consomme qu’un quart de l’énergie électrique d’un système
classique équivalent.RLX a développé un outil d’administration spécifique pour sa machine, Control Tower, qui assure la configuration (y compris en environnement mixte Windows et Linux), la surveillance, la récupération sur incident et le provisionnememt
des resources. Control Tower est compatible avec les consoles SNMP (Simple Network Management Protocol) du marché (CA Unicenter, HP Openview, BMC Patrol…).Le boîtier de base est facturé 2 599 dollars (3 000 euros), et un serveur lame avec processeur, 512 Mo de mémoire vive, un disque de 30 Go et Linux coûte 2 199 dollars (2 500 euros). IBM
a inscrit l’offre de RLX à son catalogue de solutions pour ISP et ASP.

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Par notre envoyé spécial à New-York, Renaud Bonnet