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Rise of Legends

Dans chaque région d’un monde en guerre, le joueur devra accomplir des missions précises. Hélas, ce beau jeu pâtit d’une difficulté mal dosée.

Signé des mêmes auteurs que Rise of Nations, à savoir Big Huge Games, Rise of Legends pourrait a priori passer pour une simple suite. Mais il n’en est rien : s’il est
construit sur les mêmes bases, il se démarque de son illustre prédécesseur sur bien des points. Exit la vingtaine de factions et le contexte historique, l’action prend place dans le monde imaginaire d’Aio, où trois races, les Vincis, les Alins et
les Cuotls, sont en guerre depuis de nombreux siècles.Chaque camp dispose de ses propres caractéristiques et apporte, de fait, sa propre façon de jouer : plus orientés vers la technologie, les Vincis créent toutes sortes de machines ; les Alins, eux, utilisent la magie pour
invoquer des créatures qui viennent renforcer leurs forces ; quant aux Cuotls, ils peuvent obtenir l’aide des Dieux. La carte du monde, présentée façon Risk, est découpée en territoires dont certains apportent des pouvoirs
supplémentaires, bien utiles pendant les batailles : guérison, conversion d’unités ennemies…

Des missions très précises

Pour autant, le but du jeu n’est pas d’occuper toutes ces régions mais de remplir, dans chacune, une mission très précise. Certaines servent le scénario alors que d’autres permettent simplement de récupérer des bonus qui faciliteront
la suite de l’histoire. A chaque tour de jeu, le joueur peut se déplacer d’un territoire à l’autre, dans l’ordre qu’il souhaite. S’il s’arrête sur une zone déjà en sa possession, son tour s’arrête. Sinon, une bataille commence et le jeu bascule en
mode temps réel, façon Age of Empires.Et c’est sans doute dans ce mode que se situe la seule vraie faiblesse du jeu : s’il est simple à prendre en main ?” notamment grâce à une interface intuitive, qui semblera familière aux habitués de Rise of
Nations
 ?” et visuellement impressionnant, le comportement des unités ennemies est mal calibré : trop prévisibles aux niveaux de difficulté les plus bas, elles sont quasi invincibles aux niveaux supérieurs, sans qu’il y ait
un juste milieu.

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Stephan Schreiber