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Richard Peynot (analyste senior chez Forrester Research)

‘ Le logiciel libre ne peut se répandre s’il n’est pas supporté par une offre de services. ‘

‘ Ce contrat en annonce d’autres. ‘


‘ Il est certain que le contrat du Minefi va servir de catalyseur. Il va influencer d’autres entreprises tentées par le logiciel libre. Bull, dont toute l’offre technique est désormais basée sur de
l’open source, est en train de se positionner sur des affaires de cette dimension. A titre de comparaison, il y a deux ans, la plupart des projets impliquant des logiciels libres avoisinaient les
500 000 euros. ‘‘ L’alliance SSII?”SSLL est prépondérante dans l’émergence de ces projets. ‘


‘ Elle est nécessaire dans la mesure où les SSII traditionnelles possèdent l’accès aux services achats, aux directions informatiques, l’expérience du management de projets, ainsi que la multiplicité de
culture technique nécessaire pour les projets de cette taille. Les SSLL, comme Linagora ou Openwide, se retrouvent généralement dans un rôle de sous-traitant sans aucune possibilité d’être “prime
contractor”.
Mais elles détiennent des développeurs de très haut vol, les SSII ayant surtout dans leurs rangs des architectes techniques et des gestionnaires de projets. ‘‘ L’offre de support en logiciels libres est encore restreinte. ‘


‘ Beaucoup d’entreprises se demandaient encore, il y a peu, à qui confier la maintenance de leurs prototypes. Le logiciel libre ne pouvait pas se répandre s’il n’était pas supporté par une offre de
services, notamment de maintenance évolutive. Des sociétés comme Linagora, Capgemini, Atos Origin ou, encore, Bull se sont ainsi engouffrées dans la brèche. Cependant, l’offre est encore restreinte. Peu de sociétés annoncent officiellement
leur positionnement. ‘

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Philippe Davy