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Rêve ou cauchemar ?

Une plate-forme nationale de développement logiciel pourrait distribuer gratuitement en open source ses logiciels pour collectivités locales.

En matière de collectivités territoriales, il existe une constante, remarquable à plus d’un titre. Si leur nombre est important, leurs besoins fondamentaux restent les mêmes. Toutes les mairies de France ont la même
problématique, tous les conseils généraux ont pratiquement les mêmes besoins.Or, si l’on examine avec attention les logiciels installés au sein des collectivités, on remarque une foultitude d’outils émanant de différents éditeurs, supposés suivre les mêmes cahiers des charges. Cette hétérogénéité
est source de multiples problèmes au niveau de La Collectivité censée fédérer les autres, j’ai nommé : l’État.Comment faire dialoguer des applications, qui, par la nature même du statut concurrentiel des éditeurs, s’excluent mutuellement. Les directeurs informatiques des collectivités locales passent leur temps à essayer de faire
communiquer ces logiciels entre eux ; soit au sein de leur collectivité, soit avec les autres.Un premier pas a été effectué avec l’arrivée d’OpenOffice et du standard XML. Un pas suffisamment important pour inquiéter Microsoft. Pourquoi alors ne pas continuer ? Pourquoi ne pas créer avec l’Agence pour
le développement de l’administration électronique (Adae) une plate-forme commune de développement logiciel, assurant également la maintenance, l’assistance en ligne et la formation ? Plate-forme établie au niveau national et
distribuant gratuitement (en open source) ses logiciels dédiés aux collectivités locales.Cette plate-forme pourrait assurer l’externalisation complète d’une direction informatique, comme le fait un centre de gestion. Mais alors, que deviendraient les directeurs informatiques ?* MM. Red, Green, Yellow, Blue et Purple sont cadres dans des services informatiques. Chaque semaine, à tour de rôle, ils vous font partager le fruit de leur expérience.

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Mister Grey*