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Retard annoncé : Jini ne verra pas le jour avant un an

En janvier 1999, Sun se faisait fort d’imposer Jini comme protocole d’interaction entre des éléments hétérogènes d’un réseau filaire ou hertzien. Son but était de percer…

En janvier 1999, Sun se faisait fort d’imposer Jini comme protocole d’interaction entre des éléments hétérogènes d’un réseau filaire ou hertzien. Son but était de percer d’abord dans les groupes de travail, pour conquérir ensuite la maison, puis à terme l’entreprise. Indépendant de l’infrastructure réseau, Jini est conçu pour que les dispositifs (machine à café, assistant personnel, réfrigérateur, etc. ) exposent automatiquement leurs services et leur interface au moment de leur connexion. Leurs ressources peuvent donc être utilisées par les autres participants du réseau. Le projet, initié avec trente-sept partenaires, a pris du retard, et les premiers dispositifs estampillés Jini ne sont pas attendus avant l’année prochaine, confirme Eric Mahé, directeur marketing des technologies Java chez Sun. La faute à l’essor tous azimuts des technologies de communication sans fil et des protocoles liés à l’utilisation des téléphones portables et des assistants personnels. L’instabilité de ces technologies et les querelles quant au choix des systèmes d’exploitation embarqués rendent difficile l’élaboration d’une couche de haut niveau telle que Jini. L’optimisme est toutefois de mise chez Sun. Whirlpool et Epson ont rejoint les rangs des supporters de la technologie tels que Ariston et Bosch-Siemens. Et le constructeur s’est par ailleurs allié à Motorola pour répondre aux besoins de l’armée américaine : Jini sera à la base de la nouvelle architecture Openwings de ses centres d’opérations tactiques sur les champs de bataille.




(*) Cette rubrique d’actualité enquête sur la suite d’événements ou d’annonces publiés quelques mois auparavant dans 01 Informatique.

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Pierre Landry