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Ressuscités sur Internet !

Contraction d’abandon et de software, l’abandonware désigne les logiciels “ abandonnés ”, par leurs éditeurs. Pour les trouver, une seule adresse : Internet.

Le concept de l’abandonware nous vient des pays anglo-saxons et s’appuie sur le fait qu’au-delà de cinq ans, si un logiciel est épuisé, indisponible dans le commerce et dont l’éditeur a cessé d’en assurer le service après-vente (correctifs et mises à jour), il est alors considéré comme “ abandonné ”. Deux autres cas permettent de conclure à l’abandon : lorsque l’auteur renonce à ses droits sur sa création ou qu’il les cède à titre gratuit, ou encore quand l’éditeur disparaît du marché. Le jeu peut être mis gratuitement à la disposition des internautes, c’est du moins cette forme qui a été privilégiée par les passionnés qui maintiennent les sites consacrés aux abandonwares. Souvent, les webmasters précisent qu’à la moindre demande des ayants droit d’un titre, celui-ci sera immédiatement effacé de leurs serveurs.En 2001, Lucas Arts, une société éditrice de jeux d’aventures comme Day of Tentacle, a compris, au vu de la fréquentation de ces sites, qu’il y avait de l’argent à se faire. Elle a aussitôt réédité ses titres à succès. Beaux joueurs, les webmasters les ont aussitôt retirés des listes des abandonwares. Le phénomène met à jour l’incohérence du droit qui protège toute œuvre de l’esprit pendant au moins 70 ans et les logiciels devenant obsolètes en moins de deux ans. C’est pourquoi l’abandonware n’est pas légal au sens strictement juridique, mais aucun site n’a jamais fait l’objet de poursuites.

Le charme opère toujours

Cette sélection hétéroclite compte quatre titres qui, chacun dans leur genre, ont fait date dans l’histoire du jeu vidéo et ont aussi marqué de leur empreinte la mémoire des designers, producteurs et créateurs des hits d’aujourd’hui. Malgré des graphismes antiques et une ergonomie limitée par la puissance des machines de l’époque, le charme opère toujours. Au-delà des progrès effectués en une décennie, ces jeux prouvent que dans le monde vidéo ludique, comme ailleurs, le fond prime souvent sur la forme. Sans aucune nostalgie, bon jeu !

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Cyril Valent