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Respublica diversifie ses revenus

Présent à l’édition 2001 du Milia, le site communautaire Respublica ajoute une nouvelle corde à son arc : il va à présent vendre ses technologies en marque blanche.

Le site communautaire, filiale à 100 % du groupe Liberty Surf, a vu son audience multipliée par cinq en six mois (source Cybermétrie) : de 1,8 million de visites en juin 2000, l’audience est passée à 8,9 millions en janvier 2001. Pourtant Nénad Cetkovic, son directeur général adjoint, admet qu’il est nécessaire de regagner en crédibilité auprès des investisseurs, qui délaissent depuis quelques temps le concept de site communautaire.Pour cela , Respublica mise notamment sur une diversification de ses revenus. Principale nouveauté : la vente en marque blanche de ses technologies.

” Nous agissons par opportunisme,
précise Nénad Cetkovick. Nous avions fréquemment des demandes d’autres sites qui nous sollicitaient pour nos technologies de chats, de forums ou de gestion de contenu.”

Il faut souhaiter à Respublica plus de succès que n’en a eu la start-up Evatek, qui commercialisait ce genre de services et est en train de faire faillite.

Lavenir en suspens

Le site a prévu de vendre non seulement ses technologies, mais également ses contenus. Ainsi, un site qui se porte acquéreur d’un module de chat, par exemple, pourra afficher les participations des internautes de Respublica sur un thème donné.Mais Nénad Cetkovick se refuse à tout pronostic. “Nous ne voulons pas nous fixer d’objectif en termes de répartition des revenus.”Toutefois, les projets d’avenir pourraient se trouver contrariés par le récent rachat par Tiscali. En effet, l’Italien, qui a la réputation de mener tambour battant l’incorporation de ses nouvelle acquisitions, n’a pas encore investi la place.

” C’est seulement au mois de mars que Tiscali sera vraiment propriétaire de LibertySurf Group. Nous ne savons absolument pas, pour le moment, quelles sont leurs intentions.”

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Isabelle Dumonteil, envoyée spéciale au Milia