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Réseaux : la voie de la polyvalence

L’importance prise, dans les DESS réseaux, par la définition d’architectures de communication pousse au généralisme.

L’arrivée d’internet a bouleversé le contenu des DESS réseaux. Comment concevoir aujourd’hui un cursus qui n’aborde pas les technologies associées au web ?” souligne Richard Terra, responsable du DESS réseaux de l’université de Montpellier.Au-delà des techniques de base des réseaux, ces formations accordent de plus en plus d’importance à la définition des architectures de communication. Même si le tronc commun de ces DESS porte sur des notions fondamentales telles qu’Unix, TCP/IP ou ATM, ils permettent de se forger des compétences dans les technologies du monde IP.La nouvelle version de l'” Internet Protocol “, IPV6, fait son apparition dans les programmes. On apprend à maîtriser l’interrogation de serveurs DNS (Domain Name Server) sur internet, et non plus uniquement dans un environnement Unix. Ce qui amènera ainsi les étudiants à comprendre le fonctionnement du protocole HTTP, de scripts CGI, etc.Par extension, on leur expliquera les mécanismes de transmission des différents types d’information circulant sur IP, du courrier électronique (pro tocole SMTP, Imap, etc. ) à la voix (compression et codage) et à la vidéo – pour la visioconférence, par exemple.

Des modules sur la connaissance de l’entreprise

e réseau faisant partie intégrante des environnements logiciels répartis, les diplômés de ces cursus deviennent de plus en plus généralistes. Ils seront d’autant plus appréciés que leur compétence réseaux se combine à une connaissance des architectures logicielles, basées sur Java et introduisant de nouvelles techniques d’échange de données comme XML.Autre élément substantiel : nombreux sont aussi les DESS qui, soucieux de coller à la réalité professionnelle, ont intégré un module sur la connaissance du monde de l’entreprise. “C’est sur cette aptitude à être polyvalent, tant d’un point de vue technique que conceptuel, qu’un candidat sera accepté à l’entrée d’un DESS. La barre est mise très haut, car on pourrait lui demander en cours d’année, de réaliser, par exemple, de nouveaux navigateurs, ou de construire un système d’administration multiagent”, résume Richard Terra.Dès lors, c’est une sélection drastique qui attend les candidats. Ainsi, sur un total de quatre cents en moyenne qui se présentent, seuls quarante seront retenus (moyenne nationale).

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Michel Derczansky