Symbioz Demo Car n’est qu’un concept-car et pourtant nous avons été très agréablement surpris par la qualité de l’intégration de ses différents capteurs. Même si ce n’est pas parfait, on a l’impression d’avoir sous les yeux un véhicule de série.
Les Lidars (système de balayage Laser) sont discrètement logés sous les phares avant, les différents capteurs à ultrason sont à peine visibles sur la carrosserie et la caméra bi-focale est très proprement intégrée sur le pare-brise. Lorsqu’on fait le bilan -et si nous mettons de côté les contraintes de législation qui doivent évoluer pour accueillir la voiture autonome- on se dit que Renault pourrait bien tenir sa promesse, à savoir nous livrer un véhicule autonome de niveau 4 d’ici 2023.
Se préparer pour la voiture autonome de niveau 5
Avec cette Symbioz Demo Car, Renault profite d’un savoir-faire acquis aussi grâce à des partenaires. En l’occurrence Sanef pour la communication avec l’infrastructure, LG pour la conception de la planche de bord P-OLED, IAV (société d’ingénierie automobile) pour l’intégration des capteurs, et aussi avec TomTom pour l’intégration d’une cartographie haute définition. Cette dernière est d’ailleurs capitale puisque, en cas d’absence de marquage au sol, comme c’était le cas lors du passage de la barrière de péage, la voiture superpose en temps réel à la cartographie les données mesurées par les différents capteurs, afin que le concept-car puisse se localiser sur la route.
Si cette version de Symbioz ajoute « Demo Car » à son nom, c’est notamment pour la distinguer de l’autre concept-car Symbioz présenté au salon de Francfort. Ce dernier représente la vision de Renault à horizon 2030, avec un véhicule autonome dit « de niveau 5 » où l’intérieur modulable pourra se transformer en salon roulant.
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