Le commerce électronique va très vite concurrencer le Minitel. Notre objectif est d’être parmi les premiers sur ce créneau.” Ce constat explique l’empressement de Jacques Bellaïche, directeur de la compagnie d’assurances Reflex (filiale du groupe Azur GMF), à vouloir investir, début 1999, dans un site de commerce électronique (www. reflex. tm. fr) proposant des assurances automobile et multirisques habitation. L’enjeu technique consiste alors à interfacer une plate-forme web avec l’application centrale tarifaire hébergée sur un grand système IBM 3090. Aucune raison, en effet, de remettre en cause cette application exploitée par l’ensemble du groupe Azur GMF. Il faut donc choisir une architecture transactionnelle qui permette, grâce à un simple navigateur web, d’interroger le système expert de tarification sous CICS (le moteur transactionnel d’IBM) et d’éditer un contrat d’assurance. Le tout en quelques minutes. Selon Reflex, Microsoft est alors le seul fournisseur à offrir une plate-forme applicative et une solution globale d’interopérabilité pour le déploiement d’applications distribuées dans des environnements TCP/IP et SNA.
Une plate-forme opérationnelle en quatre mois
Parallèlement, les choix techniques devaient prendre en compte l’intérêt stratégique que représente le délai de mise en ?”uvre. ” Microsoft nous a démontré que la passerelle SNA Server pouvait être installée en moins de deux heures, souligne le directeur. Le résultat ? La nouvelle plate-forme technique est entrée en production en quatre mois, alors que certains de nos concurrents, qui ont démarré le projet en même temps que nous, ne sont toujours pas opérationnels. “
Trois partenaires sont associés au projet pour le développement des pages dynamiques (ASP), le design et l’intégration technique de la plate-forme web. Dans un premier temps, la demande de l’internaute est traitée sur la base SQL Server 6. 5. Les informations fournies par le client sont traduites sous forme d’objets COM et prises en charge par le moteur transactionnel MTS. Le devis est réalisé en fonction d’une série de requêtes sur la base SQL Server, qui interprète ces informations et déclenche le processus de tarification. Le devis est alors traduit sous forme de composants métier, puis est de nouveau pris en charge par MTS. Dans un second temps, MTS accède, par l’intermédiaire de SNA Server et de COMTI, à l’application tarifaire située sur le grand système. “Nos contraintes de performances sont prises en compte par MTS, qui intègre le traitement multithread et garantit la montée en charge de l’application. Cela, grâce à une gestion optimisée des composants métier qui peuvent être appelés simultanément par plusieurs transactions “, explique Gérard Conraux, webmestre de l’assureur. Le devis est désormais chiffré et la réponse du système centralisé, mise en forme grâce aux API, est générée dynamiquement sur le poste de l’internaute par le biais des ASP et du logiciel IIS 4. 0. L’opération n’aura duré que quelques minutes, et le contrat d’assurance prendra effet immédiatement après le paiement par carte bancaire.
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