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Quick crée de l’animation sur internet avant de vendre ses hamburgers-frites en ligne

Le spécialiste de la restauration rapide a ouvert un site web pour soigner sa notoriété. Sous la forme d’une campagne d’incitation, il promeut la marque sans encore livrer à domicile.

Démarrer un site web sans vendre en ligne ni livrer à domicile. Quick, le leader de la restauration rapide, se veut raisonnable. Il évite ainsi de mettre en place d’un seul coup toute la panoplie des processus logistiques, lourds à gérer. Prudents, les responsables ont lancé leur site web à la fin de l’été dans un seul but : communiquer d’une manière ludique avec les internautes. Le démarrage s’est fait en Belgique et au Luxembourg au mois d’octobre dernier, puis en France, en Hongrie et à Andorre. “Pour le moment, notre objectif est triple, explique Yves Boogaerts, webmaster et responsable du projet internet belge de Quick. Soigner la notoriété de notre marque, soutenir nos promotions et contribuer à faire conna”tre nos restaurants en créant un trafic d’internautes.”Quick.be est divisé en deux parties : le côté client et le côté entreprise. L’un présente les promotions, propose des animations et des jeux et, surtout, indique à l’internaute l’adresse du restaurant le plus proche de son domicile. L’autre sert au recrutement en ligne. “Nous recevons ainsi entre dix et quinze propositions par jour”, note Yves Boogaerts. Le projet, qui fonctionne par étapes, a été entièrement initié en interne.

Une façon de prospecter de nouveaux clients

ne équipe de cinq personnes dédiées au site a été créée, chacune ayant été détachée de sa fonction habituelle, y compris le webmaster. En déclinant au niveau européen cette formule de teasing (campagne d’incitation), le restaurateur espère ainsi prospecter de nouveaux clients et recruter dans les cinq pays où l’enseigne est présente. Actuellement 70 % des quatre cent vingt restaurants de Quick sont des franchisés. Un taux que Quick entend maintenir, même si le nombre de ses collaborateurs augmente.Pour le moment, seule la croissance du trafic sur le net est espérée. “Nous avons observé une plus grande interactivité entre Quick et ses clients, souligne Yves Boogaerts. Nous recevons des messages, des questions, des remarques et des suggestions par e-mail. Nous répondons sous vingt-quatre heures.” Et comme aucun objectif financier n’est fixé par la direction, le site poursuit ses avancées dans le monde de l’animation sur internet. Tout au mieux, un service de livraison à domicile est-il à l’étude. Mais aucune décision n’est encore arrêtée pour son lancement. C’est une tout autre organisation : Quick préfère aujourd’hui attirer les internautes sans leur livrer de hamburgers à domicile.

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Ismaïla Sarr