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Qui peut freiner Google ?

Aujourd’hui Google, c’est 65 % du marché des moteurs de recherche aux Etats-Unis et plus de 78 % dans le reste du monde (90 % en France). Une domination…

Aujourd’hui Google, c’est 65 % du marché des moteurs de recherche aux Etats-Unis et plus de 78 % dans le reste du monde (90 % en France). Une domination qui s’accompagne d’une mainmise sur le marché de la publicité, principale source de revenus du Web. Rien ne semble pouvoir arrêter Google qui, en diversifiant ses activités, capte et fidélise un public toujours plus large. Gmail, Picasa, Maps, Documents, Knol, Books, Chrome, Android… Même si tous ces services n’emportent pas l’adhésion du public, Google est présent partout.

Une alliance qui fait bing

Pour mettre un frein à cette hégémonie, les concurrents n’ont d’autre choix que d’innover ou nouer des partenariats stratégiques. C’est ce qu’a fait Microsoft en signant un accord avec Yahoo! en juillet. Microsoft fournit à Yahoo! la technologie de son nouveau moteur, Bing, et Yahoo! gère la publicité. Les partenaires restent des entités distinctes et concurrentes dans leur façon de présenter les résultats. Mais l’alliance des deux forme un challenger à Google plus crédible. Bing semble faire son trou aux Etats-Unis. Entre juin et juillet, une étude du cabinet ComScore révèle une progression du nombre de requêtes sur Bing.com de 5 % alors qu’elles régressent sur Google.com (- 4 %) et Yahoo! (- 5 %). En parts de marché, cela ne se traduit que par une hausse de 0,5 % (8,9 %), mais pour les analystes de ComScore le duo Yahoo! Bing pourrait atteindre 40 % de parts de marché (contre 28 % actuellement). À condition de fidéliser les internautes en leur apportant d’autres expériences utilisateur. Avec, peut-être, de nouvelles alliances. Ainsi, Microsoft pourrait-il prochainement intégrer à Bing les résultats d’un autre moteur : Wolfram Alpha. Celui-ci ne fonctionne pas par mots clés : il a la particularité de répondre à des questions directes en synthétisant les réponses à partir des informations que contient sa base de données. Axé surtout sur des domaines scientifiques, il s’adresse à un public spécialisé, mais son intégration serait une brique de plus dans le mur qu’est en train de bâtir Microsoft pour tenter d’arrêter Google

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Sébastien Casters