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Qui n’a pas son e-OS ?

Les éditeurs de systèmes d’exploitation prennent le virage Internet : Microsoft et Novell sur les serveurs, Be avec les terminaux.

Internet fait vendre et ce n’est pas prêt de s’arrêter. Les récentes annonces des éditeurs de systèmes d’exploitation ne manquent pas de mettre en avant les formidables atouts Internet dont disposent leurs OS. En toute simplicité, Windows 2000 Server est présenté aux entreprises comme l’outil qui mettra leur business en ligne. Pour cela, il répartit les charges de trafic entre plusieurs serveurs, chiffre les flux de données IP selon IPSec, dispose d’un système de PKI (Public Key Infrastructure) et sait créer plusieurs instances d’OS sur différents processeurs. De son côté, Novell lance NetWare 5.1, lui aussi résolument tourné vers Internet, un an à peine après l’annonce de la version 5.0. Ce système d’exploitation serveur se destine aux applications d’e-business, à la gestion de réseaux, à l’utilisation de ressources Web et, surtout, aux développements orientés Internet. Suite à un accord avec IBM, NetWare 5.1 intègre Web-Sphere Application Server 3.0 Standard Edition et WebSphere Studio 3.0 Entry Edition, deux outils dédiés aux serveurs d’application. De plus, le partenariat négocié avec Oracle a permis d’inclure une version d’Oracle 8i limitée à 5 utilisateurs à l’outil Oracle Web DB, pour la publication Web associée à une base de données complète. L’annuaire NDS 8 est fourni en standard, ainsi qu’une machine virtuelle Java. Enfin, Be n’est pas en reste, mais évite toutefois le marché des OS pour les serveurs. BeOS se positionne en effet sur le segment des terminaux d’accès personnel à Internet. Une association avec Opera Software devrait permettre d’enrichir la plate-forme logicielle d’accès à Internet Stinger d’un navigateur très abouti. Compaq a d’ailleurs décidé de mettre en uvre Stinger dans ses futurs terminaux Internet, tout comme Qubit dans sa Web Tablet.

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LS