L’histoire du brillant étudiant de Harvard, tout le monde la connaît à peu près. Né en 1984, il a à peine 20 ans lorsqu’il lance thefacebook.com, un mini-réseau social destiné aux étudiants de l’université de Harvard.Mais qui est vraiment Mark Zuckerberg ? Un gentil génie de l’informatique, milliardaire philanthrope ? Ou un jeune type sans scrupule qui se soucie aussi peu de la vie privée des gens que de ses premières lignes de code ? Probablement un peu les deux. Jusqu’ici plutôt secret sur sa vie privée ? même s’il se livre un peu à ses 748 540 “ amis ” Facebook ?, l’homme qui veut faire du monde “ un endroit plus ouvert ” sort de sa réserve. Pour preuve, sa récente opération de communication à la médiatique émission américaine d’Oprah Winfrey. On y voit le créateur de Facebook dans sa modeste bicoque de Palo Alto, en Californie ? “ louée ” souligne le commentaire ? prendre des cours de chinois et étreindre sa petite amie, rencontrée avant le succès.
Trente-cinquième fortune des États-Unis
Le timing est parfait pour annoncer la création de sa fondation pour l’éducation “ Start-up : Education ”, à laquelle il alloue la somme de 100 millions de dollars. Sa fortune dépasse désormais celle de Steve Jobs, le créateur d’Apple. A 26 ans, il apparaît comme le trente-cinquième Américain le plus riche, selon le classement du magazine Forbes… Voilà pour le côté gentil milliardaire philanthrope.Pour le côté obscur, il faut aller voir le film de David Fincher, The social Network, tiré du livre, certes romancé, de Ben Mezrich, La revanche d’un solitaire. A l’affiche depuis le 13 octobre en France, il cartonne déjà aux Etats-Unis attirant plusieurs millions de spectateurs et prenant la première place du box-office : 23 millions de dollars de recettes en un week end !Le film explore les débuts du réseau social et dépeint un Mark Zuckerberg génial, mais renfermé et asocial, une sorte de caricature de geek. Le film évoque également la dispute avec ses amis d’alors. Lesquels l’ont ensuite accusé de leur avoir volé l’idée de Facebook et l’ont poursuivi en justice. L’autre aspect gênant du personnage, c’est sa désinvolture vis-à-vis de la notion de vie privée. Totalement décomplexé, le créateur de Facebook ne voit pas pourquoi il cacherait quelque chose et n’éprouve aucun besoin de limiter l’accès à ses photos personnelles, par exemple. Un point de vue inquiétant, venant de la personne à la tête d’un fichier gigantesque, riche de 500 millions de membres du réseau social
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